L'ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal a assuré samedi sur Twitter n'avoir « jamais nié les crimes de guerre » et a présenté ses excuses « auprès des victimes si elles l'ont pensé », après ses propos polémiques sur la guerre en Ukraine. Jeudi soir, sur BFMTV, elle avait dénoncé « une propagande de guerre par la peur » de la part du président ukrainien Volodymyr Zelensky, et mis notamment en doute la réalité de « la maternité bombardée » dans le sud-est de l'Ukraine en mars. Elle a aussi mis en doute le massacre de Boutcha ou « le récit de viol d'enfant pendant sept heures sous les yeux des parents ». « C'est monstrueux d'aller diffuser des choses comme ça uniquement pour interrompre le processus de paix », avait-elle affirmé.