Les propos tenus vendredi par Emmanuel Macron, ciblant notamment la Turquie, à l'issue de sa visite au cimetière chrétien et juif de Bologhine (ex-Saint-Eugène) à Alger, ne passent pas pour Ankara.
Le président français avait appelé la jeunesse algérienne et africaine à « ne pas se laisser embarquer » par « l'immense manipulation » de « réseaux » téléguidés « en sous-main » par des puissances étrangères qui présentent la France comme « l'ennemie », nommant la Turquie, la Russie et la Chine, et leur attribuant un « agenda d'influence, néo-colonial et impérialiste ».