L'été a bien commencé pour Vladimir Poutine. Ses adversaires en Europe tombent les uns après les autres. Le 20 juillet, Boris Johnson délivrait son discours d'adieu à la Chambre des communes. Le lendemain, à Rome, Mario Draghi jetait l'éponge après dix-sept mois à la présidence du Conseil. Il n'y a pas de rapport entre ces démissions sinon que, dans les deux cas, le despote du Kremlin profite de l'aubaine.