Fausses accusations contre Raquel Garrido et Alexis Corbière : Le policier proche de Jean-Christophe Lagarde s'explique dans une (très longue) vidéo
  • il y a 2 ans
Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, Noam Anouar a catégoriquement nié les accusations du journaliste du Point et contesté être "l'auteur du complot" visant les deux élus. "On essaie de faire de moi le coupable idéal dans l'affaire Corbière-Garrido", a-t-il regretté. Et de démonter précisément son rôle dans cette affaire. Il reconnaît avoir bien informé le journaliste du Point, mais précise que c'était à lui de faire son enquête. Il réfute également l'idée selon laquelle il aurait fabriqué de faux SMS pour valider les accusations contre le couple de députés.
Le journaliste du Point Aziz Zemouri, auteur de l'article, a déposé plainte mardi pour "abus de confiance" contre l'ex-député UDI Jean-Christophe Lagarde et ce policier. La plainte, dont l'AFP a pris connaissance, a été déposée nommément contre M. Lagarde et un ancien policier des renseignements territoriaux, Anouar Bouhadjela, dit Noam Anouar, que M. Zemouri présente comme à l'origine des fausses accusations contre les deux élus.

Dans sa plainte, il assure que le policier, "qui serait détaché auprès de la mairie de Drancy", dont la maire est l'épouse de M. Lagarde, l'a contacté fin mai pour le mettre en contact avec une femme prétendant être la femme de ménage, non déclarée et sans papiers, du couple de députés LFI. Le journaliste affirme que son informateur l'a appelé "aux alentours du second tour des législatives" pour lui demander "si l'article était prêt à paraître avant le second tour".

Il lui a répondu que l'article était "bloqué au niveau de la direction du journal". M. Zemouri a précisé depuis n'avoir encore rien écrit à ce moment-là. Raquel Garrido, 48 ans, a été élue députée de Seine-Saint-Denis face au président de l'UDI Jean-Christophe Lagarde au deuxième tour des législatives le 19 juin.

Dans sa plainte, M. Zemouri met en cause M. Lagarde en faisant valoir qu'au déclenchement de la polémique, ce dernier avait tweeté "des propos" que le journaliste avait "uniquement tenus auprès" du policier sur le présumé blocage de l'article.

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