Se voir offrir un répit, une pause dans une vie qui n’a fait aucun cadeau. Souffler, trouver refuge, se reconstruire. C’est toute l’ambition que poursuit l’espace Entr’elles, inauguré hier à Saint-Mauront (3e).
Fruit d’un partenariat entre notamment la Ville qui a mis un terrain à disposition, la Fondation de l’Armée du Salut qui a proposé le projet et l’État qui l’a validé, Entr’elles est constitué de vingt petits logements individuels climatisés aménagés dans des containers et uniquement ouverts à des femmes en grande marginalité.
"Un lieu que je qualifierais d’impératif et nécessaire car il manque des centaines, voire des milliers de places en hébergement d’urgence à Marseille, en particulier pour ces femmes qui subissent beaucoup d’agressions et de violences dans la rue, explique Audrey Garino, adjointe (PCF) au maire en charge de la solidarité. Ce besoin nécessite une augmentation des capacités d’accueil mais aussi une plus grande diversité des types d’hébergement."
Orientées par les associations partenaires de l’Armée du Salut, sept femmes, âgées de 20 à 70 ans, sont actuellement hébergées dans ces logements qui seront tous occupés d’ici une quinzaine de jours. Le visage et le corps meurtris par la vie, Geneviève est l’une d’entre elles. Elle qui rêve tout haut d’ouvrir sa propre entreprise se confie à demi-mot : "Ici ? C’est parfait, chuchote-t-elle, les deux pouces levés vers le ciel. C’est nettement mieux que tous les foyers que j’ai connus. Il y a une douche, des toilettes… Je peux me refaire."
Car le lieu n’offre pas qu’un abri mais aussi un véritable accompagnement social. "Une équipe de cinq personnes, travailleurs sociaux et surveillants de nuit se succèdent afin de garantir à ces femmes la sécurité et les aider à se reconstruire, précise Jocelyne Bresson, directrice de l’Armée du Salut à Marseille. Si elles le souhaitent, elles pourront aussi profiter des structures voisines gérées par l’Armée du Salut comme le Hameau et la Cuisine, pour des temps de partage collectifs destinés à, petit à petit, aider ces dames à reprendre pied et goût aux activités de la vie de tous les jours."
Le principe est celui de l’inconditionnalité du séjour : "Nous accueillons à Entr’elles des femmes qui ont vécu des parcours de vie extrêmement violents et durs, poursuit Audrey Garino. On doit leur laisser le temps de se reposer et de se reconstruire sans contrainte ni limitation de durée."
Issu d’un appel à projet co-porté par la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal) et la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, le dispositif marseillais Entr’elles est le premier des dix lauréats à être inauguré à l’échelle nationale.
"Ce dispositif montre que quand on se met tous autour de la table, la Ville, l’État, les associations, on arrive vraiment à faire quelque chose, se réjouit Samuel Coppens, porte-parole de l’Armée du Salut. Voilà les politiques sociales telles qu’elles doivent être menées partout sur le territoire français."
Après l’Auberge marseillaise (8e) et la Digue (10e), Entr’elles (3e) est le troisième site d’accueil, porté par la municipalité, dédié aux femmes en situation de vulnérabilité à Marseille.
Fruit d’un partenariat entre notamment la Ville qui a mis un terrain à disposition, la Fondation de l’Armée du Salut qui a proposé le projet et l’État qui l’a validé, Entr’elles est constitué de vingt petits logements individuels climatisés aménagés dans des containers et uniquement ouverts à des femmes en grande marginalité.
"Un lieu que je qualifierais d’impératif et nécessaire car il manque des centaines, voire des milliers de places en hébergement d’urgence à Marseille, en particulier pour ces femmes qui subissent beaucoup d’agressions et de violences dans la rue, explique Audrey Garino, adjointe (PCF) au maire en charge de la solidarité. Ce besoin nécessite une augmentation des capacités d’accueil mais aussi une plus grande diversité des types d’hébergement."
Orientées par les associations partenaires de l’Armée du Salut, sept femmes, âgées de 20 à 70 ans, sont actuellement hébergées dans ces logements qui seront tous occupés d’ici une quinzaine de jours. Le visage et le corps meurtris par la vie, Geneviève est l’une d’entre elles. Elle qui rêve tout haut d’ouvrir sa propre entreprise se confie à demi-mot : "Ici ? C’est parfait, chuchote-t-elle, les deux pouces levés vers le ciel. C’est nettement mieux que tous les foyers que j’ai connus. Il y a une douche, des toilettes… Je peux me refaire."
Car le lieu n’offre pas qu’un abri mais aussi un véritable accompagnement social. "Une équipe de cinq personnes, travailleurs sociaux et surveillants de nuit se succèdent afin de garantir à ces femmes la sécurité et les aider à se reconstruire, précise Jocelyne Bresson, directrice de l’Armée du Salut à Marseille. Si elles le souhaitent, elles pourront aussi profiter des structures voisines gérées par l’Armée du Salut comme le Hameau et la Cuisine, pour des temps de partage collectifs destinés à, petit à petit, aider ces dames à reprendre pied et goût aux activités de la vie de tous les jours."
Le principe est celui de l’inconditionnalité du séjour : "Nous accueillons à Entr’elles des femmes qui ont vécu des parcours de vie extrêmement violents et durs, poursuit Audrey Garino. On doit leur laisser le temps de se reposer et de se reconstruire sans contrainte ni limitation de durée."
Issu d’un appel à projet co-porté par la Délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal) et la Délégation interministérielle à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, le dispositif marseillais Entr’elles est le premier des dix lauréats à être inauguré à l’échelle nationale.
"Ce dispositif montre que quand on se met tous autour de la table, la Ville, l’État, les associations, on arrive vraiment à faire quelque chose, se réjouit Samuel Coppens, porte-parole de l’Armée du Salut. Voilà les politiques sociales telles qu’elles doivent être menées partout sur le territoire français."
Après l’Auberge marseillaise (8e) et la Digue (10e), Entr’elles (3e) est le troisième site d’accueil, porté par la municipalité, dédié aux femmes en situation de vulnérabilité à Marseille.
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