Législatives - Pour Jean-Luc Mélenchon c'est un succès en demi-teinte avec 131 sièges, mais le leader des Insoumis ne sera pas Premier Ministre comme il le souhaitait ! Regardez les réactions des militants
  • il y a 2 ans
A l'issue du second tour des législatives dimanche, les candidats macronistes Ensemble remportent 245 sièges, devant la coalition de gauche Nupes et ses alliés (131 sièges) et le RN qui réalise une percée historique (89 sièges).
Jean-Luc Mélenchon, qui doit renoncer à son espoir d'être "élu Premier ministre" mais gagne la direction de la gauche, s'est félicité d'une "déroute totale" du parti présidentiel, en annonçant que la Nupes allait "mettre le meilleur" d'elle-même "dans le combat" parlementaire. C'est donc une victoire en demi-teinte, car Jean-Luc Mélenchon avait fait de son accession au poste de Premier Ministre l'enjeu de toute cette campagne.

En début de soirée, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé devant les siens «l’échec moral des gens qui donnent des leçons à tout le monde, sans arrêt, qui se prétendait le barrage à l’extrême droite et qui auront eu comme résultat de renforcer leurs bancs». «Le macronisme a plongé le pays dans une impasse, a-t-il constaté, se félicitant de la chute d’une partie du gouvernement dont «l’éborgneur Castaner, l’injurieuse Montchalin».

Après 31 années cumulées de parlementaire - sénateur, député européen et député - Jean-Luc Mélenchon n’a pas souhaité se représenter. «Je change de poste de combat, a-t-il déclaré dimanche soir, mais mon engagement est, et demeurera jusqu’à mon dernier souffle, dans le premier de vos rangs si vous le voulez bien».
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