L'instance autonome de l’ONU chargée des questions sur le climat a publié son troisième volet de son rapport sur l’urgence climatique.
Le constat est alarmant : le réchauffement climatique a produit des impacts déjà irréversibles.
Mais tout n’est pas perdu : le GIEC propose des solutions pour freiner le réchauffement climatique, mais celles-ci doivent être mises en place très rapidement.
Quelles sont les grandes lignes de ce nouveau rapport ?
- Les émissions de gaz à effet de serre doivent être réduite d’au moins 50% d’ici 2030.
- L’usage du charbon doit être totalement arrêté d’ici 2050.
- L’usage du pétrole et du gaz doit diminuer d’au moins 70% d’ici 2050.
- Les énergies renouvelables doivent être développées.
- Les financements doivent être augmentés (pour atteindre un budget 3 à 6 fois plus élevé qu’à l’heure actuelle) pour limiter le réchauffement à +2°C.
- Des efforts supplémentaires sont attendus sur les transports (favoriser les véhicules électriques
et les transports en commun, limiter l’usage de la voiture, privilégier le train à l’avion…).
- Les modes de vie et les habitudes de consommation et de production doivent être modifiés (économie circulaire, meilleure gestion des déchets et recyclage des matériaux….).
- Il faut miser sur les nouvelles technologies pour éliminer les émissions de CO2.

Les émissions de gaz à effet de serre n’ont jamais été aussi élevées.
Seuls 24 pays ont réussi à faire baisser leurs émissions mais leurs efforts ont été contrebalancés par la croissance des émissions du reste du monde.
Le rapport dénonce l’échec des dirigeants politiques dans la lutte contre les changements climatiques et tire la sonnette d’alarme : ils doivent prendre conscience de l’urgence climatique afin de mettre en place des politiques adaptées.