Covid-19 : "Le virus gagne..." Pourquoi l'arrivée du printemps ne changera peut-être pas l'épidémie
  • il y a 2 ans
Les beaux jours devraient progressivement revenir en France avec l'arrivée du printemps. Mais le temps doux ne conduit pas nécessairement à...
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l'essentiel Les beaux jours devraient faire peu à peu leur retour en France avec l'arrivée du printemps. Mais la douceur du temps pourrait ne pas forcément induire un ralentissement de la circulation épidémique, comme l'explique Bruno Lina, virologue et membre du conseil scientifique.

La douceur printanière va-t-elle avoir raison du Covid ? Il est permis d'en douter. Alors que les restrictions sanitaires viennent tout juste d'être en grande partie levées dans le pays, certains craignent un retour de l'épidémie à la faveur d'une hausse inquiétante des contaminations ces derniers jours et un taux d'incidence toujours particulièrement élevé sur l'ensemble de la France. Et le printemps pourrait ne rien y faire...

Alors va-t-on voir la courbe des cas quotidiens de nouveau s'inverser début avril comme l'a laissé entendre le ministre de la Santé Olivier Véran ? Ou les contaminations vont-elles au contraire continuer d'augmenter, au point de ramener une tension hospitalière dont on espérait être débarrassés ? "La réalité se situe quelque part entre les deux, mais il est vraiment très compliqué de se projeter", observe Bruno Lina, virologue et membre du Conseil scientifique. "Parce qu'on sait toujours peu de choses finalement sur la façon dont va se comporter le virus sous la forme de ce nouveau variant BA.2, et alors qu'une large partie de la population est vaccinée ou sort d'une infection contractée au cœur de l'hiver."

Le système hospitalier sous surveillance

Ainsi, s'il n'y a pas de signal d'alerte à lancer, reste qu'il n'y a pas forcément de raison de penser non plus que le virus va disparaître d'un coup de baguette magique grâce au retour de la chaleur. "Évidemment, nous allons passer plus de temps dehors, nous allons davantage aérer les pièces, et dans une certaine mesure, la hausse des températures va permettre que les gouttelettes que nous projetons sèchent plus rapidement. Mais l'impact du climat sur la circulation épidémique ne se fait pas du jour au lendemain, c'est graduel. Et pour le moment, ce qu'on constate, c'est que le virus est en train de gagner", souligne le scientifique.

La pression hospitalière a largement diminué, mais la barre des 100 000 nouveaux cas quotidiens a de nouveau été dépassée la semaine dernière, et les taux d'incidence restent très élevés, à des niveaux "qui nous auraient fait mettre des restrictions très importantes il y a encore un an". Heureusement, "il y a eu le vaccin entre-temps, et le virus, bien que plus contagieux
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