Assassinat de l'ancien rugbyman Aramburu : ex-militaire, figure d'extrême droite... Qui est Loïk Le
  • il y a 2 ans
Loïk Le Priol arrêté en Hongrie mardi-mercredi
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Le parquet de Paris a confirmé que le principal suspect, le militant d'extrême droite Loïc Leprior, se trouvait près de la frontière ukrainienne de mardi à mercredi cinq jours après l'assassinat de l'ancien rugbyman Federico Martin Arambreu à Paris en Hongrie a été interpellé. Dans 20 Minutes.

Le joueur de 27 ans aurait tiré sur l'international argentin après une altercation dans un bar de Saint-Germain-des-Prés. Un autre homme, également affilié à l'extrême droite, également interpellé mercredi par la Brigade de recherche et d'intervention de Nantes (BRI) dans la Sarthe, a également tiré sur l'ancien rugbyman. Une jeune femme accusée d'avoir conduit une voiture qui aurait été abattue par deux hommes a été mise en examen pour "association de malfaiteurs" et a été placée en garde à vue mardi.

expulsé de l'armée

Retournez quelques années en arrière. Nous sommes en 2010. Loïk Le Priol, 16 ans, intègre l'Ecole navale française d'écume de Brest. Il rejoint ensuite le Commando Naval à Montfort comme carabinier et participe aux opérations extérieures au Mali et à Djibouti entre 2013 et 2015. Ces services lui rapporteront également deux médailles personnelles et deux médailles d'outre-mer et de la défense. Mais le 7 juillet 2015, Loïk Le Priol, la vingtaine, est renvoyé en France sur recommandation d'un médecin militaire. Ce dernier a détecté un état de stress post-traumatique sévère lié à son fonctionnement, ajoutant que "l'ingestion d'alcool [...] altère son jugement", a expliqué la cour administrative d'appel de Marseille dans une décision que la réponse en ligne à ce StreetPress, une enquête de longue haleine menée par des militants d'extrême droite, a été repérée sur le site Légifrance.

Mais ce n'est pas tout. Selon notre confrère de Marianne, qui a également été impliqué dans la carrière du jeune homme, il a également été mis en cause à Djibouti pour « avoir frappé et étranglé une prostituée ». L'ALJ a expliqué dans sa décision que le militaire avait été placé en congé de maladie le 9 juillet 2015, qui a été prolongé jusqu'en décembre 2017. Mais avant même que le verdict ne soit rendu, Loïk Le Priol avait été expulsé de l'armée le 2 octobre 2017 pour une information judiciaire sur ses graves violences.

un habitué des tribunaux

Car ce jeune homme est bien connu de la magistrature. Selon les rapports
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