Président 2022 : le long chemin parcouru par Valérie Pécresse

  • il y a 2 ans
Jeudi 24 mars, le candidat LR a été testé positif au COVID. Elle devra faire campagne à distance. Un nouvel écueil sur la route de l'élection présidentielle, a...
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Le jeudi 24 mars, le candidat LR a été testé positif au COVID. Elle devra faire campagne à distance. De nouveaux écueils sur un parcours déjà compliqué vers les élections présidentielles.

Face aux journalistes, Valérie Pécresse a eu du mal à cacher son nez bouché et sa voix rauque. Périodiquement, elle boit quelques gorgées de la petite bouteille qui lui est fournie et énumère ses conseils de sécurité. Quelques heures plus tard, le jeudi 24 mars, les résultats de son test sont tombés : la candidate a été testée positive au Covid et doit poursuivre sa campagne à distance, au moins jusqu'à samedi. "Merde, ça vole toujours en escadron", a dit Chirac, et le candidat LR n'a jamais été aussi particulier.

En fait, des nuages ​​sombres s'accumulaient sur la tête de Valérie Pécresse depuis des semaines. Cependant, elle a pris un bon départ dans la campagne, mais bientôt, les choses sont devenues incontrôlables. Certaines personnes de la famille le grondent d'avoir trop raison, certaines personnes le grondent d'être trop centralisé, et enfin certaines personnes le grondent de ne pas savoir "enlever l'armure". Certains poids lourds LR, comme Éric Woerth, interpellent Emmanuel Macron…

Son rendez-vous à Paris devait tout rattraper, nous a assuré, puis un de ses proches, et ça a mal tourné. L'exercice, et depuis, a vu une bousculade autour de la candidate. Certains de ses partisans sont venus évaluer : "Elle a eu tort d'insister sur un thème inspiré du camp Jyoti, et elle a laissé tout le champ des modérés à Macron. . C'est mort pour nous", nous assurait hier une sénatrice. "Elle n'est pas assez empathique", a déclaré un ancien ministre la semaine dernière.

"Nos militants ne sont pas démobilisés"

Pourtant, certains lui sont fidèles : "Pas assez d'empathie, s'offensait, jeudi, une dépêche députée. Dans une élection, il faut être vrai avant tout, alors elle fait avec son caractère." Si elle manque d'empathie, tant pis. , elle est sérieuse et c'est important. Mais même les fidèles reconnaissent la vraie difficulté : "Nos militants ne se sont pas démobilisés, cependant, nous avons eu du mal à ne pas nous engager dans des Conversations avec les électeurs sur ce sujet".

Alors un ancien proche de Jacques Chirac a suggéré de contourner la presse régionale : "C'est ce qu'il a fait, et ça a marché". La candidate suit les conseils, mais est interrompue par son internement forcé.