Cette semaine à Turin, Mika était l'un des maîtres de cérémonie du jeu. Il n'a donné que ses impressions sur '20 Minutes' car la finale aura lieu samedi
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De notre envoyé spécial à Turin

On connaît le chanteur de Mika et le coach de Mika de The Voice. Cette semaine, nous avons découvert l'animateur Mika. Outre Laura Pausini et Alessandro Cattelan, il a été l'un des animateurs de l'Eurovision à Turin. Toujours aussi dynamique, le trentenaire ne cesse de courir après le temps. Il répète et se produit en direct du lundi au samedi. Jeudi, cependant, il a trouvé un temps entre The Ultimate Tailor et les demi-finales en direct pour répondre à des questions de 20 minutes.

Comment s'est passée la première demi-finale de mardi ? de quoi tu te rappelles?

Je pense que cette expérience est incroyable. La décision de la RAI d'investir de la même manière ou presque pendant trois nuits est très courageuse, voire très risquée. C'est difficile de faire une émission comme celle-ci. Gagner trois places en une semaine, c'est du jamais vu. Je suis excité par ce qui se passe. Le secret de tout cela est que nous avons commencé à écrire à distance ou avec Laura [Pausini] et Alessandro [Cattelan] il y a quelques mois. Nous nous sommes engagés dans des discussions sur la structure, le récit, le ton de ce que nous avons vu, le prélude et la performance.

Tout est très précis. Il y a peu de place pour l'improvisation. N'est-ce pas frustrant pour quelqu'un d'aussi spontané que vous ?

Ce chronomètre et cette précision ne facilitent pas l'entraînement. Tout cela dépend de l'interprétation, de l'énergie, et parfois même d'un regard ou d'un geste qu'il faut magnifier... c'est vraiment un langage télé. Nous sommes sur macro TV. Parce que tout le monde parle avec notre voix, vous devez d'abord comprendre cela. Tout est donc dans une pose, dans un regard, dans la connexion entre nous et la caméra. Dès que nous sommes entrés dans cette étape, nous faisions de la télévision pour les gens à la maison. Vous devez parler à la caméra 99 % du temps, pas au public dans la salle. De toute façon, on improvise, mais soyez précis et ayez le temps. Je vais vous dire la vérité, si je suis prêt, je trouverai ça amusant. Je me prépare du mieux que je peux pour que si je fais une erreur, je puisse me rattraper et être humain et sincère, mais pas figé.

Vous avez récemment déclaré dans le magazine italien "Sorisi e Canzoni" que le commentateur français était "cattivissimi", "très méchant". tu en as un