Politique & Eco n° 342 avec Bernard Monot et Jean-Richard Sulzer - Bilan économique de Macron : 5 ans pour rien !
Dépense publique, "quoiqu’il en coûte", dette... Emmanuel Macron n’a cessé de se renier. La charge de la dette de l'État augmente de 39,5 milliards en 2021. Dépenses de personnel de l'État : plus de 10 milliards d'euros de dérive depuis 2017. Remboursement des prêts garantis par l'État et des dettes sociales et fiscales : remboursement par les entreprises improbables ? Les finances publiques de la France passent au rouge vif en 2021. Vers une loi de finances rectificative 2022 ? "Startup nation", l’oxymore imbécile après la désindustrialisation, il ne reste que des start-ups vouées à la disparition. Les chiffres du commerce extérieur français en témoignent : 84,7 milliards d’euros de déficit. Un record absolu. L’industrie représente aujourd’hui moins de 10% du PIB. Réindustrialiser paraît une tâche qui ne saurait occuper un seul quinquennat. En France, ce qui est en croissance, ce sont les dépenses publiques et la hausse de l’immobilier… C’est à dire les composantes d’une économie sur le déclin. L’inflation qui commence sa spirale est minimisée : elle fonctionnera comme un impôt supplémentaire dans une France abreuvée de taxes. Quant aux annonces programmatiques du président réélu et à la profession de foi du candidat Macron, elles sont d’une totale indigence et même pas à la hauteur d’un candidat au Conseil départemental. Ainsi, Macron aura-t-il prolongé les tares françaises si ce n’est aggravé celles-ci ? Pour finir, il n’a fait qu’aggraver les tares de l’ancien monde en nous proposant un nouveau monde répulsif qui nous prive en plus de ce qu’il y avait de bon dans cet ancien monde-là.
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Richard Sulzer, agrégé des facultés de sciences économiques, ancien élève d’HEC, et doyen honoraire de Paris dauphine, et Bernard Monot, spécialiste des marchés financiers, ancien député européen, actuellement membre d’une grande institution financière publique et auteur de "L’Eurovision pour les peuples - Le patriotisme ou la Banqueroute" (Muller Editions).
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Richard Sulzer, agrégé des facultés de sciences économiques, ancien élève d’HEC, et doyen honoraire de Paris dauphine, et Bernard Monot, spécialiste des marchés financiers, ancien député européen, actuellement membre d’une grande institution financière publique et auteur de "L’Eurovision pour les peuples - Le patriotisme ou la Banqueroute" (Muller Editions).
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