Cyclisme : Marion Sicot 'frustrée' après la décision du Conseil d'Etat de prolonger son interdiction
  • il y a 2 ans
La Cour administrative suprême a tranché mardi, à la suite d'un recours de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).
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La Cour administrative suprême a tranché mardi, à la suite d'un recours de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD).

C'est ce qu'elle craint le plus. Mardi 22 mars, la suspension de Marion Sicot a été portée de deux ans à quatre ans suite à une décision du Conseil d'État. Le cycliste, contrôlé positif à l'EPO en marge des Championnats de France 2019, a nié le fait avant de l'admettre dans l'étape 2 le 8 mars 2020. Par conséquent, elle ne pourra pas reprendre le début du jeu à partir d'ici. En mars 2024, elle aura 31 ans.

Face aux menaces et aux extorsions, Marion Sicot

Cédez et acceptez l'OEB. Retour sur l'affaire du "dopage forcé", selon le cycliste qui a témoigné en exclusivité pour #Stade2. CJQEGdG5A7 — francetvsport (francetvsport) 8 mars 2020

Cependant, compte tenu de ses circonstances atténuantes, la commission des sanctions de l'AFLD a d'abord décidé de la suspendre pour deux ans. La cycliste a affirmé prendre de l'EPO pour regagner la confiance de son manager, qu'elle accuse de harcèlement éthique et sexuel. Une plainte à cet égard a été déposée auprès du parquet de Montagis. Elle a notamment expliqué avoir été licenciée après avoir refusé de continuer à envoyer des photos d'elle en sous-vêtements à son manager, Marc Bracke.

Le Conseil d'Etat ne juge pas excusable

Une polémique que le Conseil d'État a balayée. « Si des circonstances exceptionnelles peuvent être envisagées, encore faut-il établir un lien entre ces circonstances et les pratiques de dopage : le Conseil d'Etat a jugé que tel n'est pas le cas » Marion Sicot suspension maximale possible.

L'Agence antidopage a poursuivi : "La suspension de quatre ans correspond à la période normalement imposée par la loi mondiale antidopage et la loi du sport pour tout athlète qui recourt sciemment à la réglementation de l'EPO".

"Je ne comprends pas"

"Je n'ai pas le mot. 'Destruction' n'est pas assez fort. Je ne comprends pas. J'ai payé pour ça. J'ai donné tous les détails, sur le harcèlement, sur ma prise du produit. Deux ans , je pense que c'est juste parce que, ça c'est vrai, j'ai fait une erreur", a déclaré Marion Sicot à l'AFP.

Cette décision incontestable conclura judiciairement une affaire de dopage vieille de deux ans et demi dans divers départements. Marion Sicot, qui a écrit un livre pour témoigner, est toujours
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