Suisse : La police privilégie la piste du suicide collectif de la famille française de Montreux
  • il y a 2 ans
Quatre ressortissants français d’une même famille sont décédés ce jeudi matin après une chute de sept étages depuis le balcon de leur appartement à Montreux en Suisse, a indiqué la police, en précisant qu’une cinquième personne est hospitalisée. Ils se sont « visiblement » jetés dans le vide. L‘accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement En cliquant sur « J‘ACCEPTE », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus tiers J‘ACCEPTE Vous pouvez aussi modifier vos choix à tout moment via « choix de consentement ». Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies. La thèse du suicide collectif La police privilégie mardi la thèse du suicide collectif. Les cinq membres de cette famille se seraient jetés un à un du balcon du 7e étage de leur immeuble, selon un communiqué. L’enquête « laisse supposer que toutes les victimes ont sauté du balcon les unes après les autres », précise la police du canton de Vaud. Sur les cinq membres, seul le fils a survécu à la chute et il est actuellement dans le coma. Une mère dentiste et un père dans le commerce « Il y a toute une enquête de voisinage qui va être faite pour essayer de comprendre comment vivait cette famille, dans quelles circonstances », ont encore précisé les autorités vaudoises. Selon la Tribune de Genève, les deux sœurs étaient toutes les deux médecins. La mère des enfants, dentiste, avait exercé dans le nord-ouest de Paris. Sa sœur, ophtalmologue, formée à Paris et à Nancy, est ancienne cheffe de clinique universitaire aux Hôpitaux universitaires de Genève. Selon des témoignages recueillis par le journal, le père travaillait à la maison, « visiblement dans le commerce ». « En l’état, les enquêteurs n’excluent aucune piste. On sait qu’on a affaire à une famille qui était plutôt renfermée, qui avait peu de contacts avec l’extérieur mais on ne peut pas en dire plus en l’état », a indiqué Jean-Christophe Sauterel, le porte-parole de la police cantonale vaudoise. Cette famille résidait en Suisse « depuis plusieurs années », a-t-il dit, en ajoutant qu’elle « n’était pas du tout connue ni de la justice, ni des services de police en dehors de cette procédure en lien avec la scolarisation ».
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