Bataille d'eau : A la Sèvre Niortaise, la bataille du bassin culmine ce week-end ?
- il y a 2 ans
Dans cette partie du marais poitevin, les agriculteurs veulent construire 16 réservoirs de plusieurs hectares chacun. Un arraché inacceptable pour condamner la bataille des "Bassines non merci" est terminée
#Guerre #eau #DansSèvre
De Lyon, Lille, Besançon, Paris, Toulouse... Au total, Julien Le Guet du collectif "Bassines non merci" dispose de 15 cars venus de toute la France, auxquels il faut ajouter un défilé de tracteurs des départements voisins. Tout le monde doit se retrouver à La Rochénard dans les Deux-Sèvres. La municipalité (500 personnes) a accueilli ce vendredi soir le Printemps maraîchin, un grand rassemblement de trois jours appelé par une cinquantaine d'organisations (associations, syndicats, partis politiques...) contre « Le Bassin Niortais a été l'instigateur du « Grand Bassin » de la Sèvre. projet depuis plusieurs années.
La région s'étend sur trois départements (Deux-Sèvres, Charente, Vienne) et se situe au cœur du Marais poitevin, deuxième zone humide de France, qui pourtant manque désormais d'eau chaque été. En réponse, les 220 fermes réunies dans la Coop de l'eau 79 ont souhaité créer 16 réserves d'eau agricoles de plusieurs hectares chacune. "Great Basin" peut être appelé un adversaire et "Reservoir" est appelé le chef de projet.
Un agriculteur se tient devant la retenue de Mauzé-sur-le-Mignon lors de la première des seize retenues prévues par la Sèvre Niortaise le 23 février 2022. -PHILIPPE LOPEZ / AFP
Vous partez en balade le samedi matin sous stress ?
La bataille n'est pas seulement lexicale, mais sur le terrain, avec de grandes mobilisations comme cet automne rassemblant jusqu'à 3 000 personnes dans un contexte très tendu. Que va apporter ce marché au printemps ? Julien Le Guet a déjà deux certitudes. "Le premier, c'est qu'on va battre le record de mobilisation anti-bassin, et le second, c'est qu'on va être étroitement surveillés par la police (lire l'encadré)", a-t-il dit. Notamment lors de la grande parade du samedi midi, déclarée moment fort du week-end.
Il s'agira de rejoindre Mauzé-sur-le-Mignon, la commune voisine où le premier bassin est sorti de terre fin décembre. En pompant dans la nappe phréatique, son remplissage commence dans la foulée. Il est maintenant de 85 %. La coopérative de l'eau espère commencer la construction de trois nouveaux bassins à la fin de l'été. Le projet, d'une valeur totale de 60 millions d'euros, financé à 70% par des fonds publics, stockera dans un premier temps 6,9 millions de mètres carrés. Saisie en mai dernier par le tribunal administratif de Poitiers
#Guerre #eau #DansSèvre
De Lyon, Lille, Besançon, Paris, Toulouse... Au total, Julien Le Guet du collectif "Bassines non merci" dispose de 15 cars venus de toute la France, auxquels il faut ajouter un défilé de tracteurs des départements voisins. Tout le monde doit se retrouver à La Rochénard dans les Deux-Sèvres. La municipalité (500 personnes) a accueilli ce vendredi soir le Printemps maraîchin, un grand rassemblement de trois jours appelé par une cinquantaine d'organisations (associations, syndicats, partis politiques...) contre « Le Bassin Niortais a été l'instigateur du « Grand Bassin » de la Sèvre. projet depuis plusieurs années.
La région s'étend sur trois départements (Deux-Sèvres, Charente, Vienne) et se situe au cœur du Marais poitevin, deuxième zone humide de France, qui pourtant manque désormais d'eau chaque été. En réponse, les 220 fermes réunies dans la Coop de l'eau 79 ont souhaité créer 16 réserves d'eau agricoles de plusieurs hectares chacune. "Great Basin" peut être appelé un adversaire et "Reservoir" est appelé le chef de projet.
Un agriculteur se tient devant la retenue de Mauzé-sur-le-Mignon lors de la première des seize retenues prévues par la Sèvre Niortaise le 23 février 2022. -PHILIPPE LOPEZ / AFP
Vous partez en balade le samedi matin sous stress ?
La bataille n'est pas seulement lexicale, mais sur le terrain, avec de grandes mobilisations comme cet automne rassemblant jusqu'à 3 000 personnes dans un contexte très tendu. Que va apporter ce marché au printemps ? Julien Le Guet a déjà deux certitudes. "Le premier, c'est qu'on va battre le record de mobilisation anti-bassin, et le second, c'est qu'on va être étroitement surveillés par la police (lire l'encadré)", a-t-il dit. Notamment lors de la grande parade du samedi midi, déclarée moment fort du week-end.
Il s'agira de rejoindre Mauzé-sur-le-Mignon, la commune voisine où le premier bassin est sorti de terre fin décembre. En pompant dans la nappe phréatique, son remplissage commence dans la foulée. Il est maintenant de 85 %. La coopérative de l'eau espère commencer la construction de trois nouveaux bassins à la fin de l'été. Le projet, d'une valeur totale de 60 millions d'euros, financé à 70% par des fonds publics, stockera dans un premier temps 6,9 millions de mètres carrés. Saisie en mai dernier par le tribunal administratif de Poitiers