Nom de code « Mikhaïlov ». C'est sous ce pseudonyme que Vladimir Mikhaïlovitch Goundiaïev, né à Leningrad en 1946, fils et petit-fils de prêtres déportés par le régime communiste, a émargé durant des années au KGB, la police secrète soviétique. L'information fut rendue publique dans la presse russe à une époque de liberté et d'anarchie conjuguées, au début des années 1990. Il fallait bien cette distinction pour être autorisé à gravir les échelons et à présider le département des relations extérieures du patriarcat de Moscou, en 1989, afin de représenter l'Église russe auprès du Conseil œcuménique des Églises (COE), à Genève.