Guerre d'Ukraine : des réfugiés arrivent en gare de Paris en première ligne
  • il y a 2 ans
Des centaines d'Ukrainiens demandeurs d'asile ont commencé à arriver en France. Enregistrez-vous à la Gare de l'Est, premier point d'arrivée des familles fatiguées et majoritairement en transit.
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Une jeune mère et trois enfants - le plus jeune âgé d'environ 5 ans - se sont alignés dans le hall de la gare de l'Est, main dans la main comme s'ils étaient dans un jardin d'enfants. Ils passent dans l'indifférence des Parisiens et des navetteurs, ignorés des voyageurs se précipitant vers leur TGV, se dirigeant vers le bus spécial RATP qui les conduira au centre d'accueil de la Porte de la Chapelle, où ils y passeront la nuit.

Cette scène semble anodine, mais elle est en réalité triste. Il s'agissait de réfugiés ukrainiens partis en train d'Allemagne quelques heures plus tôt. Comme le suggèrent leurs petits bagages, ils ont tout laissé à la maison. Ils sont l'une des premières traces sur le sol français que la guerre faisait rage sur notre continent non loin de Paris.

Voici la porte d'entrée en France des déplacés ukrainiens : un point d'accueil en gare de Paris mis en place par la SNCF et la Croix-Rouge française. Les réfugiés y sont arrivés pendant une courte période, sporadiques au début, mais de plus en plus sur trois jours. Combien y en a-t-il? Aucun chiffre officiel n'a encore été communiqué. « 400 personnes sont arrivées dans la matinée du mercredi 9 mars », précise un cadre de Gares & Connexions, filiale de la gare SNCF. "Il y en a plus", a déclaré un porte-parole de la Croix-Rouge française. On estime que plusieurs milliers de personnes ont traversé la France en quelques jours. "Il y a aussi des cars qui arrivent à la gare routière de Bercy, où la Croix-Rouge installe un autre système d'accueil.

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"La semaine prochaine sera plus difficile"

La SNCF et la Croix-Rouge française font partie d'une immense chaîne humanitaire, un corridor de solidarité européenne, de la frontière ukrainienne à l'Allemagne, un pays devenu une sorte de « hub » ferroviaire géant. De là, les réfugiés se sont répandus à travers l'Europe. "La plupart des gens ne passent que par la France, explique-t-on à la SNCF. La plupart des gens retournent en Espagne et au Portugal. Pour le moment, on ne voit pas de trafic qui doit faire circuler des trains spéciaux pour les réfugiés", a expliqué le porte-parole de la SNCF. Le TGV actuel a beaucoup de place. »

Mais cela risque de ne pas durer. De retour à Gare de l'Est, Marlène Do
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