Crise ukrainienne : Valérie Pécresse appelle à dire «stop» à Vladimir Poutine
  • il y a 2 ans
Crise ukrainienne : Valérie Pécresse appelle à dire «stop» à Vladimir Poutine
Après une sortie remarquée sur le plateau de « C dans l’air » le 6 février, au cours de laquelle elle prévenait en russe qu’une guerre en Ukraine « serait une terrible erreur » pour la Russie, Valérie Pécresse prend de nouveau position au sujet de la crise qui secoue l’Europe. La candidate LR à la présidentielle a appelé ce mercredi à dire « stop » à Vladimir Poutine en lui infligeant « des sanctions vraiment puissantes », après un entretien sur la crise russo-ukrainienne avec l’ambassadeur d’Ukraine en France Oleg Shamshur.« On doit condamner absolument, fermement, et mettre en place des sanctions vraiment puissantes pour éviter l’escalade de ce confit et dire à Vladimir Poutine, maintenant c’est stop », a affirmé Valérie Pécresse à la sortie de l’ambassade. L’Union européenne et les États-Unis ont détaillé mardi un premier train de sanctions contre plusieurs personnalités et entités russes, une réponse visiblement insuffisante pour la candidate de droite.Le dialogue avec Vladimir Poutine « doit être fait sans aucune naïveté », a-t-elle poursuivi, faisant référence au déplacement d’Emmanuel Macron le 7 février à Moscou. La candidate LR a estimé que le président russe avait « instrumentalisé l’Union européenne » et « son dialogue avec le président Macron » pour « violer les accords de Minsk » et « remettre en cause l’intégration du Donbass dans l’Ukraine ».Valérie Pécresse a également déploré le comportement de certains candidats à l’égard du président russe, « qui sont encore alignés sur (ses) positions ». Si tous les candidats à la présidentielle ont globalement condamné la reconnaissance par Vladimir Poutine des Républiques séparatistes prorusses, certains sont opposés aux sanctions mises en place par les Occidentaux à l’encontre de la Russie et partisans d’un maintien du dialogue avec le président russe. « Être aligné sur les positions de Poutine ce n’est pas la France debout, ce n’est pas la France gaullienne, c’est une France à genoux », a-t-elle souligné.La candidate LR a également renouvelé son soutien au peuple ukrainien qui est, selon elle, « victime aujourd’hui d’une intolérable agression et d’une violation du traité de Minsk ». « Nous devons tout faire pour éviter cette guerre », a-t-elle poursuivi faisant part de sa « volonté d’œuvrer aux côtés de tous ceux qui voudraient trouver une solution négociée pour la désescalade de ce conflit ».« J’avais proposé dès janvier une conférence sur la sécurité en Europe, aujourd’hui elle n’est plus d’actualité compte tenu de l’escalade du conflit mais s’il y avait désescalade elle le redeviendrait tout autant », a-t-elle rappelé. Mardi, Valérie Pécresse avait estimé que la garantie de la sécurité aux frontières ukrainienne pourrait passer p
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