"Il faut se bouger" : la grosse colère de Marine Le Pen sur les parrainages

  • il y a 2 ans
"Il faut se bouger" : la grosse colère de Marine Le Pen sur les parrainages
Marine le Pen est furieuse, ce lundi 21 février, dans la salle de réunion du siège de son local de campagne. Elle tire sur sa cigarette électronique et lâche dans une volute : "Merde, vous ne comprenez pas, il faut se bouger." Sur sa chaise, le député européen André Rougé se fait tout petit. Le porte-parole de la candidate en charge de l'Outre-mer se fait publiquement accuser de négligence : sur la demi-douzaine de promesses de parrainages enregistrée sur l'île de la Réunion, seule une enveloppe timbrée est arrivée au Conseil Constitutionnel. Marine Le Pen le rappelle, pour la énième fois : tous les parrainages doivent être postés ET arrivés le 4 mars, date limite du dépôt des signatures d'élus pour être candidat à la présidentielle. Pour une fois, ce n'est pas le cachet de la poste qui fait foi.  Autour de la table, personne n'est serein. Tous ont reçu le même SMS, envoyé dimanche soir en urgence, pour annoncer que le bureau de campagne se transformait de façon exceptionnelle en bureau national, l'instance qui regroupe les quarante plus hauts cadres du mouvement. Sur un écran géant, certains responsables locaux sont connectés. Un à un, ils égrènent leur maigre récolte : "peut-être" un parrainage dans tel village, "peut-être" un autre, en fin de semaine, dans telle ville. De l'autre côté de l'écran, Marine Le Pen se décompose devant tant d'incertitudes. La semaine dernière, sa foudre est tombée sur Laurent Jacobelli : le délégué général des élus, officiellement chargé cette récolte ingrate, a été sommé d'expliquer en réunion "pourquoi ça n'avance pas".  

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