Cac 40 : la situation en Ukraine donne des sueurs froides à la Bourse de Paris
  • il y a 2 ans
(BFM Bourse) - Les tensions avec la Russie, ainsi que les évocations d'une possible invasion américaine de l'Ukraine, ont rattrapé le marché...  

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(BFM Bourse) - Les tensions avec la Russie et les évocations d'une possible invasion américaine de l'Ukraine ont rattrapé les marchés financiers. La Bourse de Paris a plongé de 2,27% lundi.

Les actions des troupes russes à la frontière ukrainienne ont fait craindre une invasion russe de l'Ukraine. Les principales bourses européennes ont chuté lundi, le CAC 40 cédant 2,27% à la clôture lundi. L'indice principal de la place parisienne était ainsi bien en dessous des 7.000 points à 6.852,20, avec un volume assez élevé de 5,4 milliards d'euros.

Paris Ratings a chuté à l'ouverture, atteignant son plus bas de l'année à 6 758,05 à la mi-journée, en baisse de plus de 3,50 %. Il a ensuite rebondi en début d'après-midi mais a terminé en forte baisse, sa deuxième plus forte baisse de l'année après le 24 janvier.

D'autres actions européennes ont également clôturé dans le rouge : le FTSE 100 britannique à -1,69 %, le DAX allemand à -2,02 %, le FTSE MIB italien à -2,04 % et l'Ibex 35 espagnol à -2,55 %.

La Maison-Blanche avait averti la semaine dernière que l'armée russe est désormais prête à envahir l'Ukraine à tout moment si le président Vladimir Poutine le décide. Les Américains y résidant encore sont donc appelés à quitter le pays sans délai. "Si une attaque russe contre l'Ukraine intervient, celle-ci commencera probablement par des bombardements aériens et des tirs de missiles qui pourraient évidemment tuer des civils, quelle que soit leur nationalité. Une invasion terrestre dans la foulée impliquerait l'emploi d'une force massive. Sans pratiquement aucun préavis, les communications pour organiser un départ pourraient être coupées et les voies commerciales interrompues", a précisé Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale auprès du président Joe Biden.

Le G7 menace de sanctions aux "conséquences massives"

Lundi, le G7 s'est dit prêt à imposer des sanctions aux "conséquences massives" pour la Russie en cas d'agression militaire contre l'Ukraine. "Cela fait une dizaine de jours que ce sujet est l'un des principaux catalyseurs pour les marchés, avec le resserrement monétaire aux Etats-Unis. Mais il est difficilement maîtrisable et anticipable", résume Andrea Tueni, analyste de Saxo Banque.

Le répit à la mi-journée a notamment été permis par la déclaration du ministre russe des Affaires étrangères, qui a encore vu "une chance" de compromis avec l'Occident. "Mais on sent bien que cela reste fragile. L'environnement est indécis, et dans ce cas là, les investisseurs s'éloignent des actifs risqués", comme les actions, décrit Andrea Tuéni.

A l'inverse, les acteurs de marché privilégient des investissements plus sûrs, comme les obligations. Ainsi,
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