Président : la chargée de mission de Christiane Taubira déplore que le parti socialiste "bloque le p

  • il y a 2 ans
"Aujourd'hui, il va falloir redoubler d'efforts, mais on va chercher ces parrainages 'avec les dents'", a assuré à franceinfo Christian Paul, qui estime qu'il y a "blocage des parrainages" et "tentative de harcèlement".

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"Aujourd'hui, il va falloir redoubler d'efforts, mais on va chercher ces parrainages 'avec les dents'", a assuré à franceinfo Christian Paul, qui estime qu'il y a "blocage des parrainages" et "tentative de harcèlement".

Christian Paul, chargé de projet de Christiane Taubira, déplore lundi 14 février sur franceinfo "un blocage des parrainages" de la candidate de gauche à la présidentielle par les élus socialistes, alors qu'elle n'en comptait la semaine dernière que 47 sur les 500 requis. Il assure que son équipe ira "chercher ces parrainages avec les dents" pour lui permettre de se présenter.

franceinfo : Cette mise en retrait du Parti radical de gauche, est-ce une surprise ?

Christian Paul : Avant comme après la Primaire populaire, qui a été un moment où plus de 400 000 personnes ont fait le choix de Christiane Taubira, on a assisté à des campagnes de dénigrement de cette initiative citoyenne, à des tentatives d'intimidation et de verrouillage des parrainages tout au long de la semaine dernière. Les radicaux de gauche ont tiré leur conclusion. Nous en tirons avec Christiane Taubira la conclusion qu'il faut continuer cette très belle campagne. C'est une campagne qui, à gauche, va se jouer en grande partie en dehors des partis politiques parce qu'ils n'ont pas réussi à se réunir. Les citoyennes et les citoyens qui ont des valeurs, qui mènent des combats, qui parfois désespèrent de la gauche, mais qui veulent néanmoins qu'elle ait son mot à dire dans cette élection présidentielle, ils voulaient une candidature commune. Dès lors que ça n'est pas possible, doivent-ils se taire, s'abstenir, déserter le combat politique ? Non. Il y a aujourd'hui une candidate qui est une candidate pour la justice, qui fait le choix de ne pas être otage des partis politiques. C'est exigeant, c'est difficile, mais nous allons mener cette deuxième étape de la campagne avec beaucoup d'enthousiasme, parce qu'elle a ce réservoir d'enthousiasme dans le pays. Samedi à Créteil, c'était le meeting le plus fervent de sa campagne avec 70% ou 80% de jeunes qui étaient là pour l'écouter et l'applaudir.

Christiane Taubira n'a que 47 parrainages : c'est loin des 500 nécessaires !

C'était la semaine dernière. Il y en aura davantage ce mardi avec le nouveau comptage du Conseil constitutionnel, et évidemment encore plus jeudi 17 février. Effectivement, c'est difficile, pour beaucoup de candidats.

"Est ce que ce système des parrainages, à l'heure des investitures citoyennes, est une bonne formule ? Certainement pas. Elle s'avère être plutôt un blocage qui peut devenir un déni de démocratie." Christian Pau

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