"Liberté": "Nous avons été privés de tout pendant deux ans", déplorent les manifestants
  • il y a 2 ans
Eux, déjà au moins 200 personnes (situées place d'Italie à Paris), vont se rassembler en fin de matinée samedi pour exiger la fin des laissez-passer de vaccination et exprimer leur colère

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"Depuis deux ans, on nous prive de tout." Enola et Loïc ont conduit du Jura à Paris ce samedi pour manifester, prouvant qu'ils en ont assez après deux ans de pandémie. Non vaccinés, ils veulent en finir. Ce qui les a également poussés à se mobiliser pour la première fois, c'est "le fait que tout augmente". "Nous voulons une baisse des taxes sur l'essence et des taxes sur les autoroutes", ont-ils déclaré.

Vaccinations terminées, méfiance face au coût de la vie : telles sont les revendications des personnes interrogées ce samedi matin au 20 Minutes place d'Italie à Paris. Les gilets jaunes y sont programmés à 14h30. Des participants du "Convoi de la Liberté" sont également attendus sur place, alors que la préfecture de police de Paris a interdit la capitale de ces convois de toute la France. La police inspectait l'appareil samedi matin. Le gouvernement du comté a annoncé qu'il avait donné 283 présentations orales en fin de matinée.

"Vaccination de la liberté"

A midi, au moins deux cents personnes s'étaient présentées devant un centre commercial de la Plaza Italia, une grande place du sud de la capitale. "Macron, va te faire foutre", disait la banderole. Un homme brandit une pancarte indiquant "liberté de vacciner". Dans la foule, certains portaient des gilets jaunes. La police était visible et a observé le rassemblement à distance.

Laurent, venu manifester de la ville de Nanterre aux portes de Paris, ne portait pas de gilet jaune pour l'occasion et avait suivi le mouvement « dès le premier acte ». Il y a fait une « belle rencontre » et y a trouvé une « communication sur la démocratie ». Il votera pour l'élection présidentielle, mais on ne sait pas pour qui il votera. Il avait auparavant voté pour Le Front de Gauche et la France Insoumise, mais cette fois ne s'est pas reconnu dans la proposition de crise sanitaire de Jean-Luc Mélenchon. Non vacciné, Laurent "n'a jamais été testé". "Ça m'a coûté cher de ne pas boire de café", déplore l'ouvrier du bâtiment qui "fait beaucoup de petits boulots".

Médecins de rue présents

Vers 12h00, le klaxon a retenti : camping-cars et voitures sont passés, dont certains affichaient le drapeau français, l'un des emblèmes choisis par les participants de la Freedom Team. Les manifestants les ont accueillis en chantant "Nous sommes là", "Liberté". A quelques mètres de là, des travailleurs médicaux de rue s'apprêtaient à avaler un repas chaud d'un fast-food local.

Au bout de quelques minutes, l'ambiance change : des renforts arrivent et des manifestants sifflent. La police s'est approchée et a commencé à encadrer les personnes présentes, tandis que les manifestations ne deva
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