Nucléaire, éolien... ce qu'il faut retenir du discours d'Emmanuel Macron

  • il y a 2 ans
Le chef de l'Etat a annoncé jeudi la construction de six réacteurs EPR 2, tout en affichant des objectifs ambitieux pour l'éolien et le solaire offshore.

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Emmanuel Macron prend la parole à la centrale thermique à vapeur de General Electric à Belfort le 10 février 2022. JEAN-CLAUDE COUTAUSSE POUR LE MONDE

Lors d'une visite dans le Territoire de Belfort, Emmanuel Macron a annoncé jeudi 10 février un programme massif de relance nucléaire, notamment la construction de six EPR Type 2 d'ici 2050 L'objectif d'un réacteur nucléaire.

Ces décisions à très long terme devraient aboutir à la mise en service de « vingt-cinq gigawatts de nouvelles capacités nucléaires d’ici à 2050 », une « révolution » justifiée par la hausse des besoins d’électricité. Ce sera une nette hausse par rapport aux 61 gigawatts du parc nucléaire français actuel, alors que la loi de programmation pluriannuelle de l’énergie de 2020 prévoyait la fermeture d’une douzaine de réacteurs – les plus anciens.

« Il nous faut reprendre le fil de la grande aventure du nucléaire civil en France », a lancé le quasi-candidat à l’élection présidentielle, en ironisant sur ses adversaires qui « affirment que nous n’aurions pas besoin [du] nucléaire ». « La décennie passée a été marquée par un doute international sur le nucléaire, une période de glaciation [à la suite] évidemment [du] terrible événement à Fukushima », a-t-il reconnu. « Certaines nations ont fait des choix radicaux dans cette période [en tournant] le dos au nucléaire. La France n’a pas fait ce choix, elle a résisté mais elle n’a pas réinvesti parce que ce doute était là. » Mais, désormais, « il y a rupture du temps passé », les conditions sont maintenant réunies pour la « renaissance nucléaire ».

Voici les principales annonces faites par le chef de l’Etat.

Six réacteurs de type EPR 2 d’ici à 2050

M. Macron veut faire construire six réacteurs nucléaires de type EPR 2 d’ici à 2050, avec une mise en service du premier réacteur vers 2035. Il a en outre envisagé la perspective de huit EPR 2 supplémentaires, un projet qui fera l’objet d’études. Pour ces nouveaux réacteurs, « nous procéderons par paliers », a-t-il expliqué.

Au printemps dernier, EDF avait remis à l’exécutif sa proposition pour construire six EPR 2 sur des sites existants, par paires : d’abord à Penly (Seine-Maritime), près de Dieppe, puis à Gravelines (Nord) et enfin au Bugey (Ain) ou au Tricastin (Drôme).

Par rapport à l’unique EPR en construction en France, à Flamanville (Manche), qui a accumulé retards et surcoûts, l’EPR 2 est censé être « plus simple à construire », bénéficiant d’un effet de série (construction par paires) et de préfabrications en usine, selon EDF.

La Cour des comptes a souligné l’enjeu financier « majeur » que représenterait ce

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