Conflit Ukraine-Russie : des renforts américains en Europe de l'Est pour rassurer les alliés
  • il y a 2 ans
Washington a insisté, ces troupes «ne vont pas se battre en Ukraine» mais il n'est pas exclu qu'elles participent à des opérations d’évacuations si nécessaire

#ConflitUkraineRussie #renforts #américainsEurope #lEstrassurer #alliés

Une force de soutien et de dissuasion, mais pas d’intervention. Les Etats-Unis ont annoncé mercredi l’envoi de 2.000 soldats supplémentaires en Europe de l’Est dans les prochains jours pour défendre les pays de l’Otan « contre toute agression » russe, auxquels il faut ajouter 1.000 soldats redéployés d’Allemagne vers la Roumanie. Mais « ces forces ne vont pas se battre en Ukraine », qui n’appartient pas à l’Otan, a précisé le porte-parole du Pentagone, John Kirby, soulignant qu’il s’agissait d’un redéploiement temporaire.

Une partie importante de ces 2.000 troupes sera fournie par la 82e division aéroportée, un corps de parachutistes d’infanterie de l’armée américaine basé à Fort Bragg, en Caroline du Nord, qui a notamment participé à l’évacuation de Kaboul l’été dernier. Kirby a dit ne pas s’attendre à une opération « tactique », ce qui signifie qu’ils ne devraient pas être parachutés en Pologne. Il n’a en revanche pas exclu que cette force participe à des évacuations en Ukraine si elles devenaient nécessaires en cas de conflit.

8.500 soldats en état d’alerte

Ces troupes s’ajoutent aux 8.500 militaires placés en état d’alerte fin janvier par le président Biden pour être déployés dans la force de réaction rapide de l’Otan en cas de besoin. « Ces mouvements sont un message sans ambiguïté que nous adressons au monde pour montrer que nous sommes prêts à rassurer nos alliés de l’Otan et déterminés à les défendre contre toute agression », a déclaré le porte-parole du ministère américain de la Défense John Kirby. Pour autant, il ne s’agit que de renforcer le « flanc oriental » de l’Alliance atlantique et de rassurer les pays frontaliers de l’Otan, qui craignent un élargissement à leur territoire d’une éventuelle invasion russe de l’Ukraine.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko, cité par l’agence Interfax, a fustigé une mesure « injustifiée, destructrice, augmentant les tensions militaires et réduisant le champ pour les décisions politiques ».

Ballet diplomatique

La Pologne et la Roumanie se sont félicitées de l’arrivée de ces renforts dans les prochains jours. Le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg, s’est lui aussi réjoui de ces annonces, soulignant que l’Alliance atlantique envisageait également de déployer « des forces tactiques » sur son flanc sud-est.

De leur côté, Joe Biden et son homologue français Emmanuel Macron se sont engagés lors d’un entretien téléphonique mercredi à coordonner leur réponse à la Russie, selon la Maison Blanche.

L’Elysée a annoncé que le président français, qui n’a pas exclu de se rendre à
Recommandée