Le conseiller d'Emmanuel Macron Thierry Soller mis en examen pour cinq nouveaux crimes
  • il y a 2 ans
Le député est soupçonné d'utiliser ses droits de licence pour couvrir des amendes, des frais de fonctionnement et même les frais d'abonnement de l'organisation.

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Thierry Solère visite l'académie de police de Roubaix le 14 septembre 2021. LUDOVIC MARIN / AFP

Le député des Hauts-de-Seine et conseiller d'Emmanuel Macron Thierry Solère a été mis en examen lundi pour cinq nouveaux délits. Jeudi 3 février, à la demande de l'Agence France-Presse (AFP), il a été soupçonné d'avoir utilisé une partie de ses droits de licence à des fins personnelles entre 2012 et 2019.

Dans l'information judiciaire, ouverte en 2019, M. Solère, mis en examen notamment pour « fraude fiscale », a été mis en examen pour « détournement de fonds », « trafic d'influence passif » et manquements au devoir de déclaration à la Haute Autorité. pour la transparence de la vie publique.

"De nouvelles allégations sans fondement", ont réagi auprès de l'AFP ses avocats Jean Reinhardt, Matthias Chickpotic et Marion Lambert-Barrett, estimant qu'ils n'ont "aucun crime".

L'élu a été entendu pendant deux jours par deux juges d'instruction, les 28 et 31 janvier. Les juges l'ont soupçonné d'avoir utilisé ses droits de licence pour payer des amendes, des frais de fonctionnement ou encore des cotisations à l'organisme. Ils étaient également intéressés à embaucher sa belle-mère comme collaboratrice pour la conférence de 2016 à 2017.

M. Solère, en revanche, a été placé dans une position moindre en tant que témoin auxiliaire en raison de l'emploi de son épouse en tant que collaboratrice parlementaire entre 2012 et 2017.

L'élu de 50 ans a également été mis en examen pour "trafic d'influence passif" pour avoir prétendument "usé d'influence pour obtenir des contrats" pour une société immobilière entre 2007 et 2017 et pour un cabinet de conseil entre 2011 et 2012.

Audience devant la salle d'instruction début mars

Ce dossier remonte à 2016, quand une plainte de Bercy avait été déposée pour « fraude fiscale » puis une enquête préliminaire ouverte. M. Solère était alors porte-parole du candidat à la présidentielle François Fillon (Les Républicains). L’enquête avait ensuite été élargie à d’autres infractions et l’élu s’était vu retirer son immunité parlementaire en juillet 2018.

En février 2019, l’enquête avait été confiée à des juges d’instruction, puis Thierry Solère mis en examen, notamment pour fraude fiscale, emploi fictif et financement illicite de dépenses électorales. « Après bientôt six ans d’enquête, l’instruction poursuit sa fuite en avant », ont estimé jeudi ses avocats, affirmant « que les faux prêts qui avaient justifié la levée de l’immunité parlementaire de notre client ne font l’objet d’aucune poursuite ». Ils ont précisé qu’une audience aurait lieu au début de mars devant
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