Ukraine : les États-Unis annoncent le déploiement de 3 000 soldats en Europe

  • il y a 2 ans
Alors que les Européens multiplient les visites diplomatiques à Kiev, les Américains se préparent militairement à une éventuelle invasion russe de l'Ukraine. Le Pentagone a annoncé mercredi 2...

#Ukraine #ÉtatsUnisannoncent #déploiement3 #000soldats #Europe

Le président Joe Biden lors de sa visite de Thanksgiving à Fort Bragg le 22 novembre. Nous avons été informés le mercredi 2 février 2022 que des soldats de la base seraient dépêchés en Europe pour se préparer à toute éventualité en Ukraine.

Alors que les Européens multiplient les visites diplomatiques à Kiev, les Américains se préparent sur le plan militaire à une possible invasion russe en Ukraine. Le Pentagone a annoncé, ce mercredi 2 février, l'envoi de troupes supplémentaires dans l'est de l'Europe : 3 000 soldats seront déplacés chez certains pays membres de l'Otan.

Publicité Lire la suite

Il s'agit, selon le porte-parole du Pentagone, John Kirby, de rassurer les Alliés et d'envoyer un message à la Russie. C'est en quelque sorte une nouvelle façon de répondre aux demandes de Moscou, le non-élargissement de l'Alliance atlantique et le retrait de l'Otan des pays qui l'ont rejointe depuis la fin de la guerre froide.

Les États-Unis vont donc déplacer 1 000 hommes déjà stationnés en Allemagne pour les redéployer en Roumanie, où la France a aussi annoncé son intention d'envoyer des soldats. Par ailleurs, 2 000 soldats vont rapidement être envoyés de Caroline du Nord (Fort Bragg), vers l'Allemagne d'une part et la Pologne d'autre part.

Dans ce dernier cas, il faut noter que ce ne sont pas n'importe quels soldats, puisqu'il s'agit d'unités combattantes d'infanterie de la 82e division aéroportée, qui est en quelque sorte la force de réaction rapide américaine, capable de se projeter en 24 à 48 heures.

Renforcer la posture

Ces déploiements interviennent en plus de la mise en état d'alerte de 8 500 soldats aux États-Unis, annoncée il y a quelques jours. C'est inchangé de ce côté-là, explique notre correspondant à Washington, Guillaume Naudin.

Le Pentagone précise que ces mouvements ne sont pas permanents et peuvent être ajustés à la hausse ou à la baisse. Ces troupes n'entreront pas en Ukraine, qui bien que sous la menace d'une invasion russe, n'est pas plus membre de l'Otan que la Finlande, qui pour sa part ne le souhaite pas mais qui n'est pas dans la même situation.

Ce que le Pentagone explique, c'est que la Russie a une large panoplie d'options dans le cas où elle déciderait d'envahir l'Ukraine, et que si un mouvement russe allait plus loin, il s'agirait de montrer à Moscou et aux alliés est-européens que les États-Unis se préparent et sont prêts à toute éventualité.

Ce qu’on voit depuis plus d’un mois, c’est d’une part les Russes qui montent les enchères pour revenir au centre du jeu et donc Washington qui, en retour, montre que certes, elle fait toujours attention à la Russie mais que du cou

Recommandée