Cette fois, Rodez peut tourner la page de la Gigafactory

  • il y a 2 ans
Verkor a finalement choisi le port de Dunkerque pour construire sa première gigafactory. Il y a un an, les élus de la région ruthène soutenaient que…

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Verkor a finalement choisi le port de Dunkerque pour construire sa première gigafactory. Il y a un an, les élus de la métropole ruthène envisageaient d'accueillir la filière, qui créerait à terme plus de 2 000 emplois directs et 5 000 indirects en Haute-France.

Certes, plus personne n'y croyait. Mais c'est désormais officiel : Gigafactory Verkor ne s'installera pas à Rodez. La startup grenobloise, soutenue par Renault, Schneider Electric et Arkema, a annoncé mardi avoir sélectionné Dunkerque pour construire sa giga-usine de batteries bas carbone pour véhicules électriques. "Il s'agit d'un projet avec concurrence européenne, dont la première phase porte sur 1.200 emplois directs et 3.000 emplois indirects", a déclaré le président Emmanuel Macron à La Voix Nord après l'annonce de bienvenue dans la colonne. "Le site répond à toutes les exigences de la Gigafactory en termes de foncier, de logistique, de capacité énergétique, de proximité avec les clients, d'accès à une main-d'œuvre qualifiée et d'agrandissement", a déclaré le PDG de l'entreprise Benoît Lemaignan.L'usine de 150 hectares l'an prochain. "Dunkerque est la meilleure des nombreuses opportunités", a-t-il ajouté.

Le terrain réservé à cette giga-usine près du Trauc…

Parmi ces opportunités, Rodez est souvent cité. Il y a un an, ses élus croyaient qu'il était aussi dur que le fer. Lors du comité d'agglomération, ils ont aussi pris des dispositions en modifiant le plan territorial afin d'obtenir près d'une centaine d'hectares de terrain, nécessaires à la grande usine située près de Trauk. Le maire de Rodez, Christian Teyssèdre, a déclaré à ses adversaires les plus sceptiques, aux côtés de son ennemi juré Jean-Philippe Sadoul, "C'est malsain de penser que c'est l'effet de l'annonce. Bon, on est dans Quel monde ? On ne veut plus d'industries". , c'est comme ça qu'on dit oui au chômage sans développement ?

Rodez "n'a jamais été sélectionné" pour Carol Delgar

Rapidement néanmoins, beaucoup ont fait part de leurs doutes de voir cette nouvelle industrie s'installer sur les terres ruthénoises et aveyronnaises, quelque peu loin de tout. Ce "dossier Verkor" fut même le théâtre d'une passe d'armes entre le maire ruthénois Christian Teyssèdre et la présidente de Région, Carole Delga, en pleine crise Bosch. Quelques jours après le vote lors du conseil d'agglomération, celle-ci avait assuré dans nos colonnes "qu’aucune ville de la Région ne figurait dans la short-list de Verkor". "On ne doit pas donner de faux espoirs. Si l’on doit faire preuve de volontarisme, on ne peut pas vendre de châteaux en Espagne !", avait-elle même lancé lors d'une visite en Aveyron. Plus récemment, c'est le président du Ceser, Jean-Lo

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