Alors que la variante Omicron a tout balayé sur son passage et recule déjà dans certains pays, dont la France, les autorités sanitaires se posent une question...

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Alors que les variantes d'Omicron déferlent et déjà en déclin dans certains pays, dont la France, les autorités sanitaires s'interrogent sur la pertinence de vaccins spécifiques.

Chercheurs, experts en santé publique et autorités sanitaires débattent actuellement de la nécessité d'un vaccin ciblant spécifiquement une variante d'Omicron qui a entraîné une augmentation record des cas de Covid-19 dans le monde.

Avec la variante Omicron, Pfizer et Moderna Labs ont travaillé dur pour publier une mise à jour sur leur vaccin anti-Covid dès que possible. Mais cela n'arrivera pas avant quelques mois, et des essais cliniques ont été lancés ces derniers jours.

Un article de la revue Nature notait que la question de l'utilité de cette mise à jour était une "décision complexe" mais "le débat continue".

Vaccins basés sur la mauvaise souche

Évidemment, la mise à jour corrigera de nombreux défauts du vaccin, notamment en termes de transmission. Basés sur la souche Wuhan, ces vaccins se sont révélés efficaces contre les formes sévères mais pas contre l'infection.

De plus, sur Omicron, même si les doses de rappel réduisaient le risque d'hospitalisation de 92 %, leur efficacité déclinait rapidement.

Reste à savoir toute la question de l'introspection actuellement en cours autour d'une quatrième dose du vaccin (probablement au début de l'hiver), et de quel vaccin le monde aura-t-il besoin si la maladie revenait, même si une partie importante de la population mondiale le fait encore. pas les deux premières doses.

Un porte-parole de Pfizer indique à Nature que la société continue de développer le vaccin contre Omicron "par précaution, mais nous ne pensons pas qu'il sera nécessaire". La société attend les premiers résultats des essais au premier semestre 2022. Moderna n'a pas fourni de calendrier.

Si le virus continue à muter à partir de la souche d'Omicron, le vaccin serait alors tout à fait pertinent.

Un vaccin universel indispensable?

Mais pour la communauté scientifique, c'est un vaccin pan-coronavirus (universel) qui serait la solution la plus adaptée puisqu'il s'attaquerait à toutes les souches du Sras-CoV-2. 200 millions de dollars ont été alloués pour le développement de ces vaccins.

Une solution miracle déjà bien avancée qui permettrait d'arrêter de courir après le vaccin contre un variant déjà en régression. En attendant, le choix à faire est cornélien. Attendre ou passer à l'offensive malgré tout. C'est tout l'enjeu des semaines à venir.