Présidentielles : sondages en famille ? | Désintox | ARTE
  • il y a 2 ans
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À 78 jours du premier tour de l’élection présidentielle, le dernier sondage réalisé par Ipsos-Sopra Steria pour « Le Monde » est resté en travers de la gorge de Jean-Luc Mélenchon. Ce dernier y apparaît avec 8% des intentions de vote, loin derrière Emmanuel Macron à 25%.

Dans un tweet rageur publié le 22 janvier, le candidat insoumis a mis ces résultats sur le compte d'une supposée manigance. Estimant que le sondage est beaucoup plus favorable à Emmanuel Macron que ceux des autres instituts, Jean-Luc Mélenchon ajoute, en guise d'explication, que les autres sondeurs « n'ont pas le beau-fils du président comme directeur des études ». Ce qui revient à dire que c'est le cas pour Ipsos.

Sauf que cette accusation s'appuie sur une vieille intox. En 2018, une rumeur avait affirmé que Sébastien Auzière, le fils aîné de Brigitte Macron, travaillait à l’IFOP, un autre institut de sondage, en tant que statisticien, et influait ainsi sur les enquêtes d’opinion politique.

La rumeur s'était vite dégonflée. Car s'il est bien statisticien, Sébastien Auzière ne travaille pas pour l’IFOP. Depuis 2016, il est vice-président d’une filiale du groupe Kantar, rachetée par le groupe américain Cerner. Si Kantar a bien une branche dans les enquêtes politiques, le beau-fils du président s'occupe d’études de marché dans le domaine de la santé. Et il n'a, en tout cas, rien à voir avec Ipsos, ni donc avec le sondage ayant contrarié Jean-Luc Mélenchon. L'insoumis a d'ailleurs fini par supprimer son tweet.
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