Trophées de l'économie des Bouches-du-Rhône : Mailinblack, lauréat du trophée de l'emploi
  • il y a 2 ans
La jeune pousse marseillaise qui s’affirme comme un leader dans la lutte contre la cybercriminalité et la protection des entreprises, a doublé son effectif l’an passé. Une étape.

MailinBlack. Comme son nom ne l’indique pas, l’entreprise a son siège à Marseille où elle fut fondée en 2003 par Damien Neyret. Qui quelques années plus tard, en a confié la gestion et le développement à Thomas Kerjean. Un ancien de Microsoft en charge de fonctions produits et opérationnelles puis de la stratégie, à partir de 2016 patron de la division cloud et intelligence artificielle de la filiale française du géant américain. Diplômé de Science Po Aix et de l’ESCP, une expérience forgée en Chine, aux États-Unis et en Europe, c’est à Marseille qu’il revient en 2019.

Objectif : faire de MailinBlack un champion de la lutte contre la cybercriminalité. Un beau challenge qui réclame des compétences qu’il faut attirer. Et pour cela Thomas Kerjean a une recette : "Proposer aux entreprises des solutions performantes adaptées aux besoins ; former les salariés car une cyberattaque a souvent pour porte d’entrée un simple mail ; rendre notre entreprise séduisante parce qu’elle se veut un lieu de bien être au travail". Une stratégie boostée avec la crise sanitaire, alors que se multipliaient les cyberattaques contre les hôpitaux, les collectivités et les entreprises. "Nous étions 35 collaborateurs et collaboratrices, nous sommes à présent 70 et il y a encore une dizaine de postes ouverts", rapporte Thomas Kerjean.

Qui aime à souligner que l’effectif, fait rare dans l’univers de l’intelligence artificielle, est à parité entre hommes et femmes. En phase de croissance accélérée depuis sa reconnaissance par le Grand défi cyber lancé par l’Etat, MailinBlack dans la peau d’un spécialiste de la sécurisation des boîtes mails, est devenue une pépite membre d’un écosystème prometteur. Mais l’entreprise est aussi depuis quelques semaines un lieu reconnu "super endroit ou travailler" avec la certification "Great place to work". Un argument "de crédibilité" remis en question tous les deux ans, auquel 85 % des salariés à minima, doivent souscrire en livrant au moins 65 % de réponses positives. Chez Mailinblack, ils ont été 91 % à témoigner.
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