Savigny-le-Temple : Colère chez les forces de l'ordre et les politiques après la découverte d'un "tableau de primes" pour ceux qui vont "couper la tête ou violer" des policiers
  • il y a 2 ans
Les inscriptions découvertes dans ce hall d’immeuble de Savigny-le-Temple sont particulièrement violentes et ont provoqué une vague d’indignations ce dimanche, jusque dans la classe politique. C’est un véritable « tableau de primes » qui a été inscrit dans un hall d’immeuble du centre-ville de Savigny-le-Temple, connu pour être un point de deal raconte le site Actu17.

« Couper la tête d’un policier = 500.000 euros », et « jet de boule de pétanque sur la police = 200 euros » peut-on notamment lire, ainsi que « rentrer une barre de fer géante dans l’utérus d’une femme policière qui se prend pour un bonhomme = 300.000€ ».

Gérald Darmanin s’est rendu au commissariat de la ville, classée en zone de sécurité prioritaire (ZSP), ce dimanche matin, pour apporter son soutien aux forces de l’ordre. « Les policiers ont été attaqués. En les attaquant, en appelant à leur viol, à leur meurtre, on veut appeler au meurtre et au viol de la République (…) Il ne peut pas y avoir de provocations comme celles-ci qui restent impunies », a-t-il prévenu, devant la presse.

« Ici à Savigny cette semaine, il y a eu six interpellations. On peut penser que c’est à cause, ou grâce, aux nombreuses interventions de la police et à ce harcèlement des points de deal qu’il y a eu ces réactions inacceptables », a ajouté le ministre.

« Le travail des policiers compte. Leur travail paie et ça se voit. Je voudrais aussi dire à ces trafiquants, qui pensent qu’en menaçant ils vont décourager les policiers, qu’ils se trompent parce qu’on va en rajouter et continuer les interventions dans les points de deal ».

« Il y a eu en Seine-et-Marne depuis le début de l’année 210 kg de cannabis saisis, 255 gardes à vue dans ces trafics », a insisté Gérald Darmanin. « Là où il y a des menaces proférées contre les forces de l’ordre, elles ont toujours lieu le lendemain ou le surlendemain d’actions menées par les services de police ou de gendarmerie ».
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