En Irak, la révolution assassinée
  • il y a 3 ans
À l'automne 2019, un mouvement de contestation sans précédent embrase Bagdad et le sud de l’Irak majoritairement chiite. Dans le viseur des manifestants, la corruption généralisée et l’incurie de la classe politique, mais aussi la tutelle de l’Iran voisin et l’emprise de ses milices sur le pays. La répression, d’une extrême violence, fait au moins 600 morts et 21 000 blessés en quelques mois. Parallèlement, des assassinats visent les dirigeants du mouvement, une série toujours en cours. Et alors que le pays s'apprête à élire ses députés, de plus en plus de voix accusent les factions armées pro-iraniennes d’être derrière cette campagne de violence systématique. Reportage de Jonathan Walsh et Amar Al Hameedawi.
"Ils ont tué une voix libre, un nationaliste", s’emporte Ali Al-Wazni, venu se recueillir sur la tombe de son frère Ihab, quarante jours après sa mort. Ihab Al-Wazni a été assassiné le 9 mai 2021 devant chez lui, au volant de sa voiture. Il était l’une des figures les plus respectées de la contestation à Kerbala, ville sainte chiite située à une centaine de kilomètres au sud de Bagdad. "Il voulait seulement une vie digne pour son peuple, améliorer la vie des gens. Et aussi dévoiler la vérité au sujet de ces partis et de ces milices. Ces milices qui tuent le peuple irakien depuis des années et veulent voler ses richesses". Ces accusations sans détour sont devenues monnaie courante, dans ce pays où les factions armées sont plus puissantes que jamais. La justice irakienne n’a procédé à aucune condamnation dans cette affaire, et la mère d'Ihab enrage : &quo... Lire la suite sur notre site web.
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