Kaboul : des chrétiens persécutés | 02/09/2021 | Désintox | ARTE
- il y a 3 ans
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Vous l’avez peut-être déjà reçu dans votre boîte mail. Depuis la prise de Kaboul par les Talibans, le 15 août dernier, un appel à la prière pour sauver 229 missionnaires chrétiens, condamnés à mort en Afghanistan, circule sur Internet. On le retrouve à la fois sur Twitter, et sous la forme de chaînes de mails ou de SMS.
En Afghanistan, le prosélytisme chrétien est sévèrement condamné. C’était déjà le cas bien avant la chute de Kaboul. Aujourd’hui, les associations de défense des chrétiens persécutés dans le monde craignent une flambée des violences contre ceux qui vivent dans ce pays. D’autant que le fait de renoncer à l’islam est puni de mort dans les zones contrôlées par les Talibans.
Mais aucun rapport officiel ne mentionne la condamnation de chrétiens sur place. Impossible, donc, pour l’instant, de mettre la main sur une preuve formelle du sort réservé à ces 229 missionnaires.
Un autre indice pousse à se montrer très prudent : cet appel à la prière circule en réalité sur les réseaux, quasiment à l’identique, depuis 2009. Sauf qu’à l’époque, le message mentionnait 22 missionnaires… et non 229 ! A l’origine de ce mème, le kidnapping, en 2007, de 23 missionnaires sud-coréens en Afghanistan. Dont deux d’entre eux avaient alors été tués par les Talibans.
Depuis, régulièrement, ce canular d’un goût douteux refait surface et dépasse allègrement les frontières. Cette année, il a même circulé jusqu’en Chine.
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En Afghanistan, le prosélytisme chrétien est sévèrement condamné. C’était déjà le cas bien avant la chute de Kaboul. Aujourd’hui, les associations de défense des chrétiens persécutés dans le monde craignent une flambée des violences contre ceux qui vivent dans ce pays. D’autant que le fait de renoncer à l’islam est puni de mort dans les zones contrôlées par les Talibans.
Mais aucun rapport officiel ne mentionne la condamnation de chrétiens sur place. Impossible, donc, pour l’instant, de mettre la main sur une preuve formelle du sort réservé à ces 229 missionnaires.
Un autre indice pousse à se montrer très prudent : cet appel à la prière circule en réalité sur les réseaux, quasiment à l’identique, depuis 2009. Sauf qu’à l’époque, le message mentionnait 22 missionnaires… et non 229 ! A l’origine de ce mème, le kidnapping, en 2007, de 23 missionnaires sud-coréens en Afghanistan. Dont deux d’entre eux avaient alors été tués par les Talibans.
Depuis, régulièrement, ce canular d’un goût douteux refait surface et dépasse allègrement les frontières. Cette année, il a même circulé jusqu’en Chine.