[...]C’est à travers ces magnifiques chants épiques, nostalgiques, désespérés ou festifs que, loin des restaurants et des cabarets, les Tsiganes chantaient au coin du feu, dans le campement ou dans la maisonnée du village. Le peuple rom a pu ainsi pendant des siècles exprimer un quotidien où cohabitent liberté et contraintes. Ces chants romani ģili’ se subdivisent en une grande pluralité de styles ; avec les contes, ils forment le principal substrat de la culture orale rom.[...] Alain Weber