Covid-19 : explosion des faux pass sanitaires

  • il y a 3 ans
Certains sont prêts à tout pour contourner les règles en vigueur et échapper à l’obligation du pass sanitaire….
Depuis l’allocution d’Emmanuel Macron le 12 juillet dernier annonçant l’extension du pass sanitaire, le trafic de documents frauduleux est en pleine expansion et il rapporte gros : entre 50 et 900 euros par document.
Au lendemain du discours du Chef de l’État, le nombre de recherches (faux test, faux pass sanitaire, faux vaccin) sur Google a bondi : 4 000 recherches en une journée contre 500 à 600 avant son allocution (source : SEMrush, outil de référencement).
Ce marché illégal se développe principalement sur les réseaux sociaux (notamment Snapchat) et sur le Darknet.
En quoi consiste-t-il ?
Les falsificateurs proposent la création d'un QR Code nominatif et personnel, généralement promis sous 48 à 72 heures.
En réalité, un QR Code complètement faux ne sera pas reconnu dans l’application TousAntiCovid.
Pour que celui-ci soit valable, cela nécessite qu’une personne intègre de fausses informations dans une vraie base de données.
C’est ce dernier cas qui alerte davantage les autorités car il implique une complicité de la part d’un professionnel de santé ou au sein de l’Assurance maladie.
Ce type de fraude est également beaucoup plus difficile à repérer.
Outre ces pratiques frauduleuses, d’autres ne manquent pas d’imagination : certains chercheraient leurs homonymes, c’est-à-dire des personnes portant
les mêmes noms et prénoms, afin de partager un même pass sanitaire.
Bien évidemment, toutes ces méthodes sont punies par la loi : Le falsificateur peut être condamné à une peine de 3 ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende.
Le détenteur d’un faux document s’expose quant à lui à une peine de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende.

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