L'OMS prévient des risques
du variant indien B.1.617.
L'Inde subit une de ses journées les plus
noire avec plus de 4 000 morts et
400 000 nouvelles contaminations
en 24 heures.
Soumya Swaminathanan, pédiatre et chercheuse indienne, s'est entretenu avec l'AFP pour prévenir des risques du nouveau variant, B.1.617.
Le variant B.1.617 présente des mutations qui augmentent les transmissions, et qui peuvent aussi potentiellement le rendre résistant aux anticorps qui se sont développés grâce à la vaccination ou à une contamination naturelle, Soumya Swaminathanan.
Dans un pays densément peuplé comme l'Inde, il est difficile d'éviter les rassemblements et encore plus d'atteindre une immunité collective.
L’épidémie concerne des milliers de personnes et il se multiplie à une vitesse qu’il est très difficile d’enrayer. Cela va prendre des mois, si ce n’est des années, pour atteindre un taux de 70 à 80 %, Soumya Swaminathanan.
Si les chiffres officiels peuvent effrayer, la plupart des scientifiques s'accordent pour dire qu'ils sont largement sous-évalués en Inde