La Convention citoyenne pour le climat avait réclamé de renoncer aux vols intérieurs en cas d'alternatives de moins de 4 heures en train, et non 2 h 30. Après un débat animé et des divergences jusque dans la majorité, l'Assemblée nationale a voté, dans la soirée du samedi 10 avril, en première lecture la suppression de certaines lignes aériennes intérieures, en cas d'alternatives en train de moins de 2 h 30. Cette mesure emblématique du projet de loi climat vise à supprimer des liaisons entre Paris (Orly) et Nantes, Lyon ou Bordeaux, mais prévoit des exceptions pour les trajets en correspondance.