Le prince Philip, soutien sans faille pendant plus de sept décennies à son épouse la reine Elizabeth II et à la couronne britannique, est mort vendredi à l'âge de 99 ans au château de Windsor. Connu pour son caractère impétueux, voire ses gaffes mais aussi pour son dévouement à la royauté malgré les crises et les tempêtes, le duc d'Edimbourg, né prince de Grèce et du Danemark, était sorti il y a trois semaines de l'hôpital. Il y avait passé un mois pour une infection puis un problème cardiaque. Dans un communiqué du palais de Buckingham, la famille royale a fait l’annonce du décès de l’époux de la reine, précisant que « Son Altesse royale est décédée paisiblement ce matin au château de Windsor ». L’onde de choc du communiqué officiel s’est rapidement propagé dans toute la monarchie. De nombreuses britanniques se sont rendus devant les grilles du palais de Buckingham à Londres pour voir l'avis de décès officiel du prince Philip et y déposer des fleurs pour lui rendre hommage. « Ma mère est sortie par la porte d'entrée et est venue me dire que le Prince Philip était mort, et je me suis précipitée à la maison pour regarder les informations, puis je suis allée acheter des fleurs. Vous ne le voyez pas maintenant, mais j'ai fondu en larmes tout à l'heure et je ne peux vraiment pas imaginer la monarchie sans lui », raconte Diana, une jeune femme londonienne.
Devant le château de Windsor, d’autres encore se souviennent du prince Philip comme d’un symbole de « stabilité » qui a toujours été un soutien sans faille de la reine. « Je suis très vieille et je n'ai jamais connu ma vie sans lui, explique Christine, une habitante de Southend. Il a toujours fait partie de ma vie. Je pense que c'est très triste. Je pense que ce sera une grande perte, il a été un mari si loyal pour la reine. Il a toujours été là, un pas derrière elle, pour la soutenir, et c'est très triste. Je suis vraiment désolée pour la reine et ce qu'elle doit ressentir ». Depuis le 10 Downing Street, le Premier ministre britannique Boris Johnson a pris la parole pour présenter les condoléances de la nation à la Reine Elizabeth II et évoqué la mémoire « d’ une personnalité publique très aimée et très respectée, un mari dévoué et un père, un grand-père et, ces dernières années, un arrière-grand-père fier et aimant ».