Nouvel épisode dans l'affaire du « sofagate » : la Turquie a fustigé jeudi 8 avril des « accusations injustes » après l'affront protocolaire ressenti par la présidente de la Commission européenne à Ankara, affirmant que la disposition des fauteuils au cœur de la polémique avait été suggérée par la partie européenne. Jeudi soir, le chef du gouvernement italien Mario Draghi a même traité Recep Tayyip Erdoğan de « dictateur » et s'est déclaré « très navré par l'humiliation que la présidente de la Commission a dû subir ». Ces commentaires ont été qualifiés de « populistes, offensants et déraisonnables » par le chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu, qui a convoqué l'ambassadeur d'Italie à Ankara.