Christian entre dans cette grotte et n'en ressortira que dans 40 jours.
Avec 14 autres volontaires âgées de 27 à 50 ans, ils ont décidé de se couper du monde. Ici, il ne fait que 12 degrés et le taux d’humidité est de 95%. Cette expédition est une première mondiale. L'objectif est d'étudier les capacités d'adaptation de l'être humain à la perte de repères spatio-temporels. Une question soulevée notamment avec la crise sanitaire.
Pour survivre, quatre tonnes de matériel ont été fournis aux bénévoles. Sans montre, sans téléphone ni lumière naturelle, ils vont devoir apprendre à vivre ensemble. Une expérience scientifique, mais pas seulement. Munis de capteurs, les volontaires seront suivis par une quinzaine de scientifiques pendant et aussi après leur séjour.