Avec un trafic moribond pour cause de pandémie, le grouillis habituel de l'aéroport Charles-de-Gaulle s'est nettement ralenti. Cela a fragilisé quelque 90 000 emplois directs et un bassin essentiellement tourné vers l'activité du premier aéroport européen. « Aujourd'hui, on ne travaille pas, ça fait neuf mois, parce que l'activité aérienne est en "stand by" à partir du moment où vous baissez l'activité, cela a automatiquement un impact sur les sous-traitants », constate Manuel Goncalves, délégué CGT de Servair.