Schönberg, Webern et les timbres : la Klangfarbenmelodie expliquée !

  • il y a 4 ans
La musique développe son vocabulaire propre, avec parfois des expressions techniques difficiles à définir. La série "Des mots et des notes" propose de revenir sur le sens de certaines d'entre elles !

En 1911, Arnold Schönberg propose un néologisme dans son « Traité d’harmonie » : la Klangfarbenmelodie ou la mélodie de timbres. A côté des paramètres standards de la musique (hauteur, durée), la couleur sonore prend son indépendance au début du vingtième siècle, avec des transformation du timbre d’un thème ou d’un motif à l’échelle de quelques notes seulement.

Le chemin parcouru depuis le début du Baroque, où le choix des instruments est souvent laissé libre, est saisissant. Anton Webern, élève et ami de Schönberg, exacerbe les préoccupations autour du timbre dans des pièces où quasiment chaque note est portée par une couleur sonore différente.


Vulgarisation musicale conçue et réalisée par Yves Fournier, docteur en musicologie.
Vidéo commandée par la Médiathèque Valais, juin 2020.
Pour d'autres informations, voir le blog :
https://musicaenchiriadis.wordpress.com


Licence Creative Commons CC-BY-NC, Yves Fournier, 2020.

Mot-clé : musique contemporaine, musicologie, Arnold Schönberg, Anton Webern, Klangfarbenmelodie, Mélodie de timbres, timbre, Ecole de Vienne, orchestration

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