Marine Le Pen : « Une partie de la classe politique dit la même chose que nous »
- il y a 3 ans
Retrouvez dans Le Point de cette semaine et sur le site du Point l'entretien de la présidente du Rassemblement National, Marine Le Pen, réalisé par Géraldine Woessner et Jérôme Cordelier : https://www.lepoint.fr/politique/marine-le-pen-la-strategie-du-c
Est-ce que cette crise vous a changée ?
Non, elle ne m'a pas changée, mais elle met en lumière, à l'évidence, des constats que nous faisons depuis longtemps. Et puis, je crois, elle permet d'attirer l'attention des Français sur la capacité qui est la nôtre à pouvoir y répondre, que ce soit sur le plan sanitaire, ou que ce soit sur le plan sécuritaire.
Avez-vous créé votre propre conseil scientifique ?
Écoutez, le conseil scientifique, je ne suis pas sûre que cela arrive à convaincre beaucoup de Français, compte tenu de la manière dont le gouvernement a géré cette crise sur ces conseils. Mais il y a, évidemment, autour de moi, puisque je ne suis pas Pic de la Mirandole, je n'ai pas la science infuse, et donc j'ai autour de moi évidemment des gens qui sont des experts. Des experts parce qu'ils ont une expertise, mais des experts aussi parce qu'ils ont une expérience, tant d'ailleurs des situations de crise que des problématiques sanitaires. C'est la raison pour laquelle je crois que le Rassemblement national a, depuis le début de cette crise sanitaire, c'est-à-dire depuis janvier, fait des propositions qui étaient tout à fait utiles et qui parfois ont été reprises par le gouvernement, mais, hélas, trop tardivement.
Comment allez-vous travailler à la reconstruction ?
Je crains, hélas, que l'économie de la France soit dans une telle situation, à la sortie de cette crise, que nous serons comme à une sortie de guerre, en quelque sorte. Et qu'il faille effectivement un grand plan économique de reconstruction de notre pays, et de secteurs entiers de notre économie. De protection aussi, parce qu'il faudrait peut-être du coup en profiter pour remettre en cause le libre-échange généralisé et la concurrence internationale déloyale.
Quelle est votre stratégie pour 2022 ?
Je défends mes idées, je défends mes convictions, je le fais avec honnêteté, je le fais avec constance. Et il se trouve que l'ensemble des crises que nous vivons, qu'elles soient économiques, qu'elles soient sanitaires, qu'elles soient migratoires, qu'elles soient sécuritaires, nous donnent raison ! Elles démontrent aux Français que nous avons eu raison, nous avons posé le bon constat, et nous avons les bonnes réponses. Une partie de la classe politique vient dire la même chose que nous. C'est donc la démonstration, l'hommage en quelque sorte, à nos capacités d'analyse et à nos capacités de prévision. Je vais continuer à faire ça jusqu'à la présidentielle, il n'y a pas de stratégie, il n'y a pas de tactique, il n'y a rien de tout ça. Il y a une femme politique qui se bat depuis des années, qui s'est présentée à plusieurs élections et qui continuera à le faire parce qu'elle pense que la politique qui est menée est néfaste pour le pays.
Est-ce que cette crise vous a changée ?
Non, elle ne m'a pas changée, mais elle met en lumière, à l'évidence, des constats que nous faisons depuis longtemps. Et puis, je crois, elle permet d'attirer l'attention des Français sur la capacité qui est la nôtre à pouvoir y répondre, que ce soit sur le plan sanitaire, ou que ce soit sur le plan sécuritaire.
Avez-vous créé votre propre conseil scientifique ?
Écoutez, le conseil scientifique, je ne suis pas sûre que cela arrive à convaincre beaucoup de Français, compte tenu de la manière dont le gouvernement a géré cette crise sur ces conseils. Mais il y a, évidemment, autour de moi, puisque je ne suis pas Pic de la Mirandole, je n'ai pas la science infuse, et donc j'ai autour de moi évidemment des gens qui sont des experts. Des experts parce qu'ils ont une expertise, mais des experts aussi parce qu'ils ont une expérience, tant d'ailleurs des situations de crise que des problématiques sanitaires. C'est la raison pour laquelle je crois que le Rassemblement national a, depuis le début de cette crise sanitaire, c'est-à-dire depuis janvier, fait des propositions qui étaient tout à fait utiles et qui parfois ont été reprises par le gouvernement, mais, hélas, trop tardivement.
Comment allez-vous travailler à la reconstruction ?
Je crains, hélas, que l'économie de la France soit dans une telle situation, à la sortie de cette crise, que nous serons comme à une sortie de guerre, en quelque sorte. Et qu'il faille effectivement un grand plan économique de reconstruction de notre pays, et de secteurs entiers de notre économie. De protection aussi, parce qu'il faudrait peut-être du coup en profiter pour remettre en cause le libre-échange généralisé et la concurrence internationale déloyale.
Quelle est votre stratégie pour 2022 ?
Je défends mes idées, je défends mes convictions, je le fais avec honnêteté, je le fais avec constance. Et il se trouve que l'ensemble des crises que nous vivons, qu'elles soient économiques, qu'elles soient sanitaires, qu'elles soient migratoires, qu'elles soient sécuritaires, nous donnent raison ! Elles démontrent aux Français que nous avons eu raison, nous avons posé le bon constat, et nous avons les bonnes réponses. Une partie de la classe politique vient dire la même chose que nous. C'est donc la démonstration, l'hommage en quelque sorte, à nos capacités d'analyse et à nos capacités de prévision. Je vais continuer à faire ça jusqu'à la présidentielle, il n'y a pas de stratégie, il n'y a pas de tactique, il n'y a rien de tout ça. Il y a une femme politique qui se bat depuis des années, qui s'est présentée à plusieurs élections et qui continuera à le faire parce qu'elle pense que la politique qui est menée est néfaste pour le pays.