Avec la victoire de Joe Biden, Kamala Harris devient la première femme élue vice-présidente des Etats-Unis et va ainsi entrer dans l'histoire
- il y a 3 ans
La première femme élue vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, a promis de se «mettre au travail» sans tarder pour restaurer «l'âme de l'Amérique», dans sa première déclaration après l'annonce de la victoire de Joe Biden à la présidentielle. «Dans cette élection, il s'agit de beaucoup plus que de Joe Biden ou moi-même. Il s'agit de l'âme de l'Amérique et de notre détermination à nous battre pour elle. Nous avons beaucoup de travail devant nous. Mettons-nous au travail», a-t-elle tweeté.
Fille d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, cette Américaine de première génération, forte d’un parcours brillant, a offert à Joe Biden un atout jeunesse avec une pugnacité et un dynamisme dont il avait bien besoin pour l’emporter.
Elle avait appelé à une mobilisation historique des femmes et des minorités, en dénonçant les tentatives d’entraver le scrutin dans des Etats républicains. «Pourquoi croyez-vous que tant de gens puissants (...) essayent de vous empêcher de voter», a-t-elle demandé en Géorgie, l’un des Etats-clés de l’élection. «Ils connaissent votre pouvoir», répond-elle. «Ne laissez personne vous mettre hors-jeu».
Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l’Etat le plus peuplé du pays. Puis en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s’inscrivant comme la première femme originaire d’Asie du Sud et seulement la deuxième sénatrice noire dans l’histoire.
Fille d’un père jamaïcain et d’une mère indienne, cette Américaine de première génération, forte d’un parcours brillant, a offert à Joe Biden un atout jeunesse avec une pugnacité et un dynamisme dont il avait bien besoin pour l’emporter.
Elle avait appelé à une mobilisation historique des femmes et des minorités, en dénonçant les tentatives d’entraver le scrutin dans des Etats républicains. «Pourquoi croyez-vous que tant de gens puissants (...) essayent de vous empêcher de voter», a-t-elle demandé en Géorgie, l’un des Etats-clés de l’élection. «Ils connaissent votre pouvoir», répond-elle. «Ne laissez personne vous mettre hors-jeu».
Après deux mandats de procureure à San Francisco (2004-2011), elle avait été élue, deux fois, procureure générale de Californie (2011-2017), devenant alors la première femme, mais aussi la première personne noire, à diriger les services judiciaires de l’Etat le plus peuplé du pays. Puis en janvier 2017, elle avait prêté serment au Sénat à Washington, s’inscrivant comme la première femme originaire d’Asie du Sud et seulement la deuxième sénatrice noire dans l’histoire.