Plus d'un million de vues pour le berger qui "secoue" le journaliste Hugo Clément après son reportage sur les loups: "Y'en a plein le cul des mecs comme toi avec leur petite chemise !"
  • il y a 4 ans
C'est un coup de gueule qui a déjà été vu plus d'un million de fois et il est signé par un berger Joseph Boussion. Il a réagi à un reportage de Hugo Clément de France 2. Le journaliste revenait sur l'abattage par des louvetiers d'un loup qui s'approchait d'un troupeau de moutons dans les Hautes-Alpes, le 5 juillet, avec le témoignage du photographe animalier Corentin Esmieu. Ce dernier, indigné par la mort du loup qu'il a filmée, affirmait que l'animal a été abattu alors qu'il s'éloignait des moutons et qu'il n'avait «rien tenté» contre eux, et soulignait qu'ils étaient par ailleurs protégés par un filet et des chiens. Selon lui, les louvetiers n'ont «aucune estime pour les loups».

Gros coup de colère du berger Joseph Boussion, à voir ci-dessus, qui affirme en substance:

"On protège nos troupeaux et c'est normal. on doit vivre ensemble et c'est normal, il faut défendre la frontière entre le sauvage et le domestique. Ces mecs là bossent, c'est des bénévoles. Ca suffit les vidéo de merde. Mon Hugo Clément vient mouiller la chemise, vient porter les 10 litres d'eau pour mes chiens. Tes espèces de reportages pour esprits confinés ça suffit.

Y'en a plein le cul des mecs comme toi avec leur petite chemise qui se servent de leur carte de presse pour baver sur des mecs comme nous qui travaillons pour protéger la montagne. On fait en sorte que les randonneurs puissent faire de la randonnée, que les mecs qui font du parapente puissent faire du parapente, que des mecs qui grimpent viennent grimper...

Viens mouiller la chemise mon gars, viens car c'est tellement facile de se mettre dans un studio avec 3 spots et de raconter des histoires : Allez viens !"
De son côté, la Préfecture des Hautes-Alpes a fait savoir que les lieutenants de louveterie avaient porté plainte après avoir fait l'objet «d'insultes diverses et de menaces de mort» à la suite de la mort du loup le 5 juillet. «Bien que l'émotion soit légitime, il est important de garder son calme et cela ne doit pas conduire les défenseurs de la nature à enfreindre la loi», a également réagi la préfète.
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