Jean-Pierre Pernaut : ce tacle à ceux qui ont célébré la Fête de la Musique

  • il y a 4 ans
Ses coups de gueule ont beau être courts, il n'en sont pas moins intenses. Ce dimanche 21 juin, les Français ont célébré les pères mais aussi fêté la musique. Une journée festive durant laquelle certains ont oublié les gestes barrière, plébiscités en temps de crise sanitaire. De quoi susciter l'agacement de Jean-Pierre Pernaut. Aux commandes d'un nouveau journal télévisé, ce lundi 22 juin à 13 heures, le pilier de l'information n'a pas hésité à frapper fort en taclant ceux et celles qui auraient oublié les dangers de la pandémie de coronavirus. "On va se quitter en revoyant quelques images de cette transhumance des moutons", a amorcé le journaliste en fin de journal. "Quand on les voit comme ça, tous ensemble, ça rappelle un peu les attroupements de la Fête de la Musique", a poursuivi le mari de Nathalie Marquay-Pernaut.

Et de rappeler : "Mais pour les vrais moutons, il n'y a pas de risque d'épidémie." Avant de quitter le plateau, le sourire aux lèvres. La séquence, relayée par Bertrand Chameroy sur Twitter, a suscité de nombreuses réactions d'internautes hilares. "Mais il a complètement craqué", "il tire à balles réelles le JPP", "il lâche tout", "trop un sniper", peut-on ainsi lire dans plusieurs commentaires. Car Jean-Pierre Pernaut n'en est pas à son coup d'essai. Avant de s'en prendre aux fêtards, réunis en grand nombre à Paris comme à Nantes (et mêlés à des heurts avec les forces de l'ordre tentant de rétablir l'ordre suite à un hommage à Steve Maia Caniço), l'animateur avait poussé un coup de gueule depuis son domicile, alors qu'il intervenait toujours dans le JT, alors mené par son joker Jacques Legros (qui est tout aussi cash).

Le gouvernement en avait alors pris pour son grade en raison des procès verbaux dressés pour non-respect du confinement. "Dans une ville à côté de chez moi, un monde fou sur les trottoirs, des adultes et des enfants qui jouent, sans masque et sans contrôle. Quel contraste avec les reportages où l'on nous montre des PV infligés à des gens qui se promènent seuls sur une plage ou à la montagne et en forêt alors qu'il n'y a aucun risque", s'écriait Jean-Pierre Pernaut le 24 avril 2020, soulignant ainsi les incohérences des mesures prises par l'exécutif en plein confinement. Des colères froides devenues légendaires qui n'en finissent plus d'impressionner les Français, anonymes comme célèbres.

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