Souffles, souffles, souffles vent d’Afrique Pour que s’allège mes branches grâce à ton air basique Cours, cours, cours enfant venu de ce continent magique Avant que te rattrape les vautours verts aux cœurs basaltiques Illumines, illumines mon cœur Toi le vieux, toi le plus sage Illumines mon cœur Et dissipes, et dissipes la brume Et dissipes la brume de mon esprit pour qu’il soit à ton image Toi qui m’a vu devenir homme A travers tes paysages Toi qui as fait chanter mes nuits Même après avoir pris le large Toi qui m’as fait dire Toi qui m’as fait taire, oh, oh... Souffles, souffles, souffles, souffles Cours, cours, cours Tournes, tournes autour de moi Mon amie Afrique perdue eh... La rage nous range, jour après jour Les fleurs s’allongent, tour après tour Les carcasses sans âmes étranges Frôlent nos fiertés d’une lame Alimentent nos mémoires D’une colère rare et noire illumines…….