Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.
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Alors que les enfants vont finalement, pour certains, reprendre le chemin de l'école après deux mois de confinement, la question de la sécurité des élèves, mais aussi des professeurs, a été au cœur du débat. Un post Facebook peu rassurant en la matière a été partagé des dizaines de milliers de fois, racontait l'histoire d'une femme de 42 ans, institutrice en Alsace, décédée du covid après avoir gardé pendant le confinement des enfants de soignants à l'école, dont l'un ne semblait avoir qu'un rhume.
Le post annonçait même un dépôt de plainte du mari de la victime contre l’Education nationale. Ce message est apparu en premier lieu fin avril, dans un groupe privé Facebook, regroupant des directeurs d’école maternelle, élémentaire et primaire.
Desintox a contacté son auteure, qui a confessé ne pas connaître directement la victime, tout en assurant que l'avocat donnerait bientôt des informations. L'affaire a pris tellement d'ampleur que les syndicats d’enseignants dans le Grand-Est, ainsi que les rectorats, se sont lancés dans la vérification, sans trouver aucun cas correspondant.
Et pour cause : Désintox a fini par avoir le fin mot de l'histoire : aucune enseignante n’est en réalité morte en Alsace du Covid-19, après avoir gardé des enfants de soignants. L’une des professeures les plus impliquées dans cette rumeur est finalement revenue sur ses affirmations, évoquant une « histoire montée de toutes pièces » par un proche qui aurait voulu se venger : « Nous nous sommes rendues compte que la collègue décédée n’était pas morte. Désolée de vous avoir fait perdre votre temps », a-t-elle expliqué.