Reve Insuline

  • il y a 4 ans
Pitch : une dame diabétique est amenée aux urgences d’une maternité. Là on lui fait une piqure qui la soulage et elle fait un rêve. Un rêve ou une succession d’images ? Souvent on utilise le cinema comme métaphore, du souvenir ou pour le récit d’un rêve: j’ai revu cette scène comme un flashback de cinema dira-t-on, ou mon rêve s’est déroulé comme si j’étais spectateur/acteur d’une scène.
Je m’intéresse tout particulièrement à cette partie a-signifiante du rêve en congruence avec le cinema, celle qui semble la plus difficile à interpréter car elle fait soudain rentrer des sensations et/ou des émotions qui apparaissent comme symbolisées par le travail de l’inconscient: sans sens ni signification apparente au cours du rêve dans son déroulement le plus souvent associées à des sensations d’extrême bonheur ou d’extase, parfois d’angoisse ou de peur. Ni même vecteur, pour autant que le rêveur parvienne à restituer une diachronie voire une narration lors du récit qu’il en fera.
Est-ce l’une des vocations de l’inconscient que ce travail de symbolisation qu’il faut présenter au Moi à son réveil ? Mais une approche par trop fonctionnaliste risquerait de plaquer une grille de lecture finissant par être réductrice qui sonne déjà comme un reproche formulé à l’adresse des lacaniens.  Même si l’on peut penser que le stade du miroir à l’origine du narcissisme et de l’idéal du Moi avec la reconnaissance du corps propre engrange l’inconscient fonctionnel comme nécessaire appareil de symbolisation en vue de la constitution et formation de la personnalité.
Freud ne s’intéressera qu’aux névroses, ce qu’on peut soigner et guérir sur le divan et à cette partie du rêve qu’on peut interpréter dans les séances : elles renvoient/renverraient à un message significatif du Ça et éclairerait sur les névroses du patient. Il dégagera 2 axes de décryptage qu’il appellera contenu latent et manifeste. Aussi afin de préciser le travail analytique dans son rapport au transfert.