Sad Hill Unearthed sur Netflix : un documentaire passionnant sur Le Bon, la brute et le truand
- il y a 4 ans
Quelque part derrière les collines arides de la province de Burgos, dans la région espagnole de Castille-et-Léon, se niche un lieu mythique. Isolé du monde, accessible par un chemin caillouteux indiqué par des panneaux bien cachés et de fiers locaux, le cimetière de Sad Hill - et ses milliers de tombes - en impose. Construit pour les besoins de la légendaire scène finale du Bon, la brute et le truand, le décor avait laissé la nature reprendre ses droits à l'issue du tournage. Depuis 2016, soit 50 ans plus tard, le cimetière existe à nouveau sous sa forme initiale grâce à l'initative d'une association espagnole qui l'a reconstitué à l'identique. Le documentaire Sad Hill Unearthed (en français "Sad Hill déterré"), disponible sur Netflix, raconte ce formidable projet de restauration.
Réalisé par Guillermo De Oliveira, le film s'ouvre sur un concert de Metallica. De quoi désarçonner le spectateur qui s'attendait sûrement à voir d'emblée Eli Wallach courir hystériquement entre les tombes sur l'enivrante Extase de l'or d'Ennio Morricone. On comprendra plus tard la raison de ce choix d'intro, avant-goût d'un documentaire étonnant qui met en lumière ceux qui ont permis la renaissance du site. Ils s'appellent Diego Montero, David Alba, Joseba Del Valle et Sergio Garcia. Leur amour pour le western de Sergio Leone les a amenés à se rencontrer et à former l'Association culturelle Sad Hill avec comme seule motivation l'envie de retrouver ce décor mythique. Les quatre reviennent en détails sur ce long processus, de l'excavation du site par des fans espagnols, français et italiens au parrainage des tombes en passant par la célébration du cinquantième anniversaire du long-métrage.
Parsemé d'interviews pépite, dont celle d'un Sergio Leone en pleine dégustation de pâtes mais également d'Ennio Morricone ou de Clint Eastwood, Sad Hill Unearthed est truffé d'anecdotes de tournages. La construction du décor et la figuration par des soldats franquistes, les coulisses de l'explosion du pont, ... tout, tout, tout, vous saurez tout sur Le Bon, la brute et le truand. Avec en prime, les commentaires avisés de cinéastes fan du film, Joe Dante et Álex de la Iglesia. De quoi donner à tout cinéphile qui se respecte l'envie de se rendre immédiatement sur ce lieu de culte.
Réalisé par Guillermo De Oliveira, le film s'ouvre sur un concert de Metallica. De quoi désarçonner le spectateur qui s'attendait sûrement à voir d'emblée Eli Wallach courir hystériquement entre les tombes sur l'enivrante Extase de l'or d'Ennio Morricone. On comprendra plus tard la raison de ce choix d'intro, avant-goût d'un documentaire étonnant qui met en lumière ceux qui ont permis la renaissance du site. Ils s'appellent Diego Montero, David Alba, Joseba Del Valle et Sergio Garcia. Leur amour pour le western de Sergio Leone les a amenés à se rencontrer et à former l'Association culturelle Sad Hill avec comme seule motivation l'envie de retrouver ce décor mythique. Les quatre reviennent en détails sur ce long processus, de l'excavation du site par des fans espagnols, français et italiens au parrainage des tombes en passant par la célébration du cinquantième anniversaire du long-métrage.
Parsemé d'interviews pépite, dont celle d'un Sergio Leone en pleine dégustation de pâtes mais également d'Ennio Morricone ou de Clint Eastwood, Sad Hill Unearthed est truffé d'anecdotes de tournages. La construction du décor et la figuration par des soldats franquistes, les coulisses de l'explosion du pont, ... tout, tout, tout, vous saurez tout sur Le Bon, la brute et le truand. Avec en prime, les commentaires avisés de cinéastes fan du film, Joe Dante et Álex de la Iglesia. De quoi donner à tout cinéphile qui se respecte l'envie de se rendre immédiatement sur ce lieu de culte.